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| Sujet: Mère tigresse + Ginevra Lun 11 Nov - 12:15 | |
| Ginevra Weasley Rien ne remplace la famille. Et pourtant ? › NOM : Potter. Un nom de famille qui résonne au son d’une mélodie bien connue pour tout sorcier qui se respecte. Un nom très connu – trop sans doute. Ginny le porte avec fierté et honneur. Cependant, porter un tel patronyme peut être un fardeau. Un poids bien trop lourd à porter. Ne pensez pas qu’il est trop lourd pour ses épaules, non bien sûr que non. Elle est surtout inquiète pour ses enfants. Comment réussir à se faire une place dans la vie lorsque son père est Harry James Potter ? Weasley. Un nom qui n’est plus inscrit sur ses papiers mais qu’elle porte toujours en son cœur. Le nom Weasley est presque aussi connu que Potter à présent, mais il a pour elle une résonance tout à fait particulière. C’est sa famille, ce sont ses frères. C’est vital pour elle de se rappeler qu’elle est avant tout une Weasley. › PRÉNOMS : Ginevra. Un prénom qui est rarement utilisé par ses amis ou même sa famille. Elle répond bien plus volontiers au sobriquet de Ginny. › AGE : Quarante sept printemps. Que le temps passe vite. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Ginevra est née le 11 août 1981 à la maternité de Londres. Molly Weasley – n’appréciant guère le bruit incessant de la capitale – n’est restée que quelques heures à la maternité. L’accouchement ayant été aisé pour ce dernier enfant, la mère de famille nombreuse est immédiatement retournée au Terrier. Présenter l’unique petite fille à ses cinq fils, c’était l’essentiel. Au diable la fatigue et la douleur ! › STATUT : Mariée, bien évidemment. Harry Potter et Ginevra se sont liés à jamais lors de l’année deux mille deux. Pour Ginevra, ce mariage est la base même de sa vie et de sa famille. Sans Harry, elle n’est plus que la moitié de ce qu’elle est. Même si le mariage est un travail de tous les instants, Ginevra est prête à travailler deux fois plus dur pour préserver sa belle et grande famille. › STATUT DU SANG : Sang pur. Elle ne l’affiche pas, elle n’en tire à vrai dire aucune fierté. Peu importe votre sang, seule importe votre personnalité. C’est le leitmotiv de Ginevra Weasley et ce n’est pas prêt de changer. Ses enfants sont de sang-mêlé et elle en est fière. › ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. › MÉTIER :. Lorsqu’elle étudiait à Poudlard, la jeune Ginevra était déjà indispensable à l’équipe de sa maison. C’est donc tout naturellement que dès qu’elle eut fini ses ASPIC, la jeune rousse se dirigea vers une carrière de joueuse de Quidditch. Après des années d’entraînement et de perfectionnement, Ginevra devient en deux mille un poursuiveuse chez les Harpies de Holyhead. › BAGUETTE : › MAISON A POUDLARD : Gryffondor, what else ? › PATRONUS : Un magnifique étalon. › EPOUVANTARD : Une vision d’horreur pour Ginevra Weasley. Celle de ses trois beaux enfants morts à côté de leur père. Leurs yeux révulsés, leur bouche ouverte d’où plus aucun son ne sort. Le bruit de sa progéniture, c’est ce dont Ginevra est le plus fière. Merlin sait que les enfants Potter peuvent être bruyants ! › CREDIT : Frenchadicted
› UN SORT : Le maléfice de Chauve-Furie. Ginevra excelle dans la maîtrise de ce sort, Drago Malefoy en a été une des premières victimes. › UNE POTION : Potion Volubilis. Elle permet d’augmenter le volume de la voix d’une tierce personne. Avec ses enfants intrépides et toujours enclins à crier plus fort que le voisin, Ginevra en a eu de maintes fois besoin. › UN OUVRAGE : Les contes de Beedle le Barbe. Elle les a lus 479273 fois à ses trois enfants. › UNE PLACE AU QUIDDITCH : Poursuiveuse, no doubt. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : Le vol en balais ! Ginevra n’a jamais été très à l’aise dans le réseau de cheminées. › UN MAGE CELEBRE : Albus Dumbledore. › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : La période de la fondation de Poudlard. › UNE CREATURE MAGIQUE : Boursouflet nommé Arnold
› pseudo : Chlo’ › prénom : Chloé › âge : 20 ans ! › fréquence de connexion : Très souvent ! › personnage : On va dire PV › groupe : Le Nouvel Ordre. › commentaire ? : Splendide !
Dernière édition par Ginevra Potter le Mar 12 Nov - 2:16, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Mère tigresse + Ginevra Lun 11 Nov - 12:16 | |
| The Burrow’s dream Brothers & sister. Just one girl ? Poor her. Juillet 1992 « Maman ! Maman, Fred & George ne veulent pas me rendre ma lettre ! » Pas plus haute que trois pommes, je tente vainement d’attraper la lettre que mes deux abrutis de frères m’ont piquée. Leurs petits sourires satisfaits me narguent, je ne les supporte plus tous les deux. Toujours à me chercher, toujours à me faire tourner en bourrique. J’attends cette lettre depuis des années, je leur ai rabattu les oreilles depuis des années. Comment ai-je pu être aussi naïve en pensant qu’ils allaient me laisser savourer ce moment ? « Maman ! » Mes petits gémissements font davantage rire mes deux grands frères, et j’ai juste envie de m’énerver. Mon tempérament impétueux est prêt à exploser mais je ne leur ferai pas ce plaisir. Oh, je sais ce que Fred et George attendent ! Que je m’énerve, que je pousse une gueulante simplement pour me faire réprimander par Maman. Ils pensent pouvoir me prendre hors de mes gonds, c’est peine perdue. Je vais rentrer à Poudlard dans quelques semaines, il faut que j’arrive à me contenir. « Alors Ginny, il va falloir que tu grandisses un peu si tu veux pouvoir aller à Poudlard. Les p’tites comme toi, les septièmes années n’en font qu’une bouchée ! » Leurs rires crétins redoublent d’intensité. Vous savez ce qui est agaçant dans le fait d’avoir un frère aîné ? C’est d’avoir son double ! Ils sont inséparables et ne sont jamais en reste lorsqu’il s’agit de me titiller. Mes petits bras arrivent à peine au niveau de leur tête. George prend un malin plaisir à mettre la lettre sur le haut de son crâne. « Allez Ginny, un p’tit effort. Tu sais qu’à Gryffondor, le courage est indispensable. Tu ne veux pas finir à Serpentard... imagine ce que Papa penserait de ça ! » Mes joues deviennent immédiatement rouges. Vil George ! Il sait très bien que la cérémonie de répartition m’inquiète. J’ai tenté durant tout l’été de leur dissimuler mon appréhension mais rien n’y a fait. Ronald et les deux inséparables zigotos ne veulent pas me laisser en paix. Papa et Maman les remettent à leur place mais rien à y faire. Lorsque Papa est au Ministère et Maman à Pré-Au-Lard chez Piedoddu, leur petit jeu est qui va mettre Ginny le plus en rogne ?. Je n’aime guère l’avouer mais George a un temps d’avance sur les deux autres. « Georgie ! Fred ! Allez c’plus marrant maintenant. Donnez moi ma lettre... c’plus drôle ! » Je m’agite toujours comme un asticot devant un. Mes yeux restent pourtant ancrés dans les leurs, je ne baisse pas le regard. Vous savez, grandir avec six grands frères vous endurcit. Pire, cela vous oblige à être tout le temps sur vos gardes. Pas de maléfices dans les escaliers, pas de goule puante sous vos draps, j’ai appris à faire attention à tout ce qui m’entoure. Fred s’avance vers moi et me tapote sur la tête – je déteste qu’il fasse ça, je ne suis pas un gnome ! « George et moi avons décidé que tu n’aurais ta lettre que si tu arrives à trouver un Pitiponk dans le marécage près de la maison... Si tu y arrives, t’auras ta lettre. Sinon...» Mes joues ne sont plus rouges, non elles sont cramoisies. Non mais pour qui se prennent-ils ! Je veux ma lettre et je l’aurai. Je vois une ombre apparaître derrière les deux copies conformes et un petit sourire satisfait se dessine sur mes lèvres. Ils ont voulu jouer, alors nous allons jouer. « Fred ! George ! Laissez votre sœur tranquille par Merlin ! » La voix de Papa n’est pas effrayante mais n’en est pas moins autoritaire. D’un geste las, il prend la lettre de Poudlard de sur la tête de mon crétin de frère et me la tend. « Tiens petite Ginny, tu dois...» Sans plus de cérémonie, je lui fauche la lettre des mains. « J’suis pas si petite Papa ! » Mes yeux étincelants ne quittent plus l’ancre de l’envelopper. Ginevra Molly Weasley, cette lettre m’est bel et bien adressée. Enfin, je vais pouvoir rentrer à Poudlard ! The Chambre of Secrets’ nightmare. I wasn’t supposed to be the key. Mai 1993 Mes membres tremblent encore, les battements de mon cœur s’accélèrent. Je n’arrive pas à croire que tout est enfin terminé. Grâce à Harry. Rien ne me semble résolu pour autant. Je viens d’être appelée dans le bureau du Directeur. Tant de questions tournoient dans ma tête. Et si je me faisais renvoyée ? Après tout, j’ai aidé l’infâme Jedusor à revenir d’entre les macabés. Et si je ne pouvais jamais intégrer l’équipe de Quidditch de Gryffondor ? Le sang pulse dans mes tempes, et je suis à deux doigts d’imploser. Pourquoi a-t-il fallu que ce soit moi ? Je vois encore le regard d’Harry se poser sur moi au moment où il m’a sauvée. Ma respiration se calme instantanément, il est coup un remède à ma panique. Si Albus Dumbledore devait me virer, alors soit... Mais non pas soit ! Je ne veux pas partir de Poudlard. Je veux bien récurer les chaudrons de Snape jusqu’à la fin de ma scolarité ou même masser les pieds de Rusard, mais je ne veux pas quitter cette école. Fred et Georgie avaient peut-être raison... je n’étais pas assez grande pour venir à Poudlard. N’importe quoi ! Par les plumes d’un hibou, je suis aussi apte que tous les autres élèves à être ici. « Entrez mademoiselle Weasley. Albus Dumbledore vous attend.» Madame McGonagall m’adresse un sourire chaleureux mais rien ne parvient à me calmer. C’est peut-être la dernière fois que je foule les dalles pierreuses de Poudlard, cette pensée m’obsède. Je gravis les marches vers le bureau de Dumbledore. « Mademoiselle Weasley... prenez place, je vous en prie.» Je m’assois sur le petit siège en face du grand Dumbledore. Mes yeux ne parviennent pas à trouver un point fixe. Mon regard se perd sur les tableaux animés, sur les mille et un bouquins qui traînent dans le coin – par Merlin, quel foutoir ici ! Et dire que nous sommes obligés de ranger nos dortoirs tous les jours. « Vous savez pourquoi j’ai demandé à vous voir Ginevra.» L’utilisation de mon prénom n’est jamais une bonne chose. Oh Merlin non, ce n’est jamais bon signe. Maman ne l’utilise que lorsqu’elle est en colère. Je baisse les yeux et ancre mes mains sur mes genoux noueux. « Regardez moi mademois...» N’y tenant plus, je suis prise dans une logorrhée verbale. Je ne me suis même pas rendue compte que je venais de couper la parole à l’un des mages les plus puissants que la Terre ait porté. « Je suis désolée... pour le livre, pour la Chambre et le sang. Je ne savais pas... vraiment. Je n’étais pas moi-même... J’suis désolée mais je n’avais pas la moindre idée que dernière... je sais... Je ne veux pas partir de Poudlard Monsieur.» Mes dires n’ont en rien été clairs mais le message est bel et bien là. Je ne veux pas être viré de Poudlard. Quelle honte ! J’entends déjà le rire gras et pédant de Drago Malefoy. Hors de question que je sois la honte de la famille Weasley. « Ginevra, calmez vous mon enfant. N’ayez crainte, vous ne serez pas renvoyée de Poudlard.» D’un coup d’un seul, toute la pression retombe. J’ai comme l’impression que le directeur vient de m’enlever un dragon des épaules. Quel soulagement. Mon visage s’illumine d’un beau sourire, et mes cheveux roux semblent être de nouveau éclatants. Derrière ses petites lunettes en demi-lune, Dumbledore s’approche de moi. Son regard est doux et presque prévenant. « Vous avez été très courageuse dans la Chambre des Secrets mademoiselle Weasley... vraiment très courageuse. Votre sang froid est étonnant pour une jeune fille de votre âge.» Je commence à rougir mais me reprends. Je ne veux pas que Dumbledore pense que je suis une petite fille apeurée et craintive. Je suis une Weasley. J’ai survécu à six rouquins, ce n’est pas pour mourir d’une dose de venin. « Je ne serai pas là sans Harry...» Je commence à regarder mes pieds. Je sens le regard lourd de sens de Dumbledore sur mon petit corps – ça va George, je sais que je suis petite !. « Oui, monsieur Potter est arrivé à temps.» Comme toujours. Quidditch’s calling What did you expect ? Septembre 1995 Quelques gouttes de transpiration coulent le long de mon dos mais je ne le ressens même plus. L’adrénaline qui s’est emparée de mon corps lors des sélections de Quidditch n’a toujours pas quitté mes veines. J’ai encore l’impression de voler, l’impression d’éviter de justesse un Cognard. Je respire lentement tout en rentrant vers mon dortoir. Les sélections viennent de se terminer pour les filles, et la concurrence est rude. Néanmoins, je suis persuadée que j’ai réussi à faire mouche lors de mon dernier essai. J’ai attrapé ce souaffle qui allait à la vitesse de la lumière sans même tomber de mon balais. Mon cou me lance quelque peu mais la douleur n’est rien comparée à l’excitation qui m’envahit. Les murs de Poudlard défilent autour de moi mais je n’y fais pas attention. Je pourrais aller aux dortoirs de Gryffondor les yeux fermés. Il arrive que le Terrier me manque – la campagne, la liberté d’aller où je voulais. Je tourne pour prendre les escaliers menant aux dortoirs lorsque j’entends des bruits de pas derrière moi. À peine ai-je eu le temps de tourner au coin que je me retrouve nez à nez avec deux roux. « Pas si vite mini modèle.» La voix de mes deux frères m’étonne. Elle n’est pas teintée de sarcasme comme d’habitude. Les bras croisés sur leur torse, ils me toisent comme si j’étais Trévor. N’étant pas assez en forme pour leur faire face, je me retourne. « Raté mini portion.» Je soupire en voyant que Ronald se trouve juste derrière moi. Même à Poudlard, je ne peux pas être tranquille. « Réunion au sommet des Weasley... ce n’est pas tous les gars mais j’aimerai pouvoir me reposer au dortoir alors.» N’ayant peur de rien, je fais mine de leur passer devant. J’ai pris de nombreux centimètres depuis mon entrée à Poudlard. Mes longs cheveux roux coulent le long de mon dos et mes joues teintées de tâches de rousseurs – Weasley copyright – ne sont plus des joues de petite fille. Cette transformation rapide faisant de moi une jeune fille perturbe mes six frères. Maman s’en est amusée durant l’été mais ça ne m’amuse guère ! Ils sont encore plus sur mon dos, à surveiller n’importe lequel de mes faits et gestes. « T’es allée passer les sélections pour entrer dans l’équipe de Quidditch Ginny ? » La voix de Fred est emprunt d’inquiétude. Je lève un sourcil et me retourne vers lui. Je le vois tous les trois me fixant d’un air étonné. Un sourire satisfait se dessine sur mes lèvres, j’ai enfin un temps d’avance sur eux ! Youhouh. « Oui... c’est interdit ? » George s’avance vers moi, il fait encore un ou deux têtes de plus que moi. Cependant, nous nous ressemblons tellement. Lorsque je crispe ma mâchoire sous l’effet de la colère, mes camarades ont l’impression de voir mes frères. Ce n’est pas évident d’être la benjamine – oh Merlin non ce n’est pas facile. « Depuis quand tu joues au Quidditch mini nous ? » Argh, je déteste qu’il m’appelle ainsi. Je suis Ginevra Weasley et non pas une mini Weasley et encore moi une mini-jumeaux-qui-sont-collés-un-soir-sur deux. « Quand j’avais six ans déjà, j’allais dans le placard aux balais à la maison et je vous piquais les vôtres. Et vous n’avez rien vu ! AH ! » L’air hébété de Ronald ne m’étonne guère. Toujours le dernier au courant de toute façon. « Mais c’est dangereux le Quidditch Ginny ! Si tu te prends un Cognard, tu pourrais rester dans le coma à l’infirmerie pendant des semaines. T’imagines l’inquiétude de Papa et Maman ! » Je suis estomaquée devant tant de mauvaise foi. Ils ne manquent pas d’air ! Eux aussi sont dans l’équipe de Quidditch et Maman n’en a pas fait une dragoncelle ! Pourquoi n’aurai-je pas le droit ? Je m’avance un peu plus vers mes trois aînés. Certes, ils sont toujours bien plus grands que moi mais j’ai changé depuis quelques mois. Je n’ai plus peur de leur faire face. « Vous êtes gonflés ! Vous êtes batteurs et Maman n’a rien dit. Elle vous a même félicités. Pourquoi devrais-je rester sur le banc des supporters hein ? Ce n’est pas parce que je suis une fille que...» Fred secoue la main comme si je parlais dans le vent. Ce qu’il peut m’agacer lorsqu’il fait ça ! Je commence à trépigner sur place. La transpiration coule toujours dans mon dos et mes cheveux commencent à coller mon cou. Pourquoi ne peuvent-ils pas simplement me féliciter ? « Mais c’est pas parce que t’es une fille Ginny ! C’est parce que t’es notre petite sœur, la petite dernière. On ne va pas qu’il t’arrive quoique ce soit... Papa et Maman nous ont demandé de veiller sur toi à Poudlard.» La colère s’évanouit immédiatement. Mon air agacé laisse place à un sourire affectueux. Malgré le brouhaha des Weasley, le bazar ambulant au Terrier et notre côté un peu étrange, je ne changerai ma famille pour rien au monde. « C’est gentil de vous inquiéter mais je ne risque pas grand chose... Puis franchement, Maman abuse ! Je sais m’occuper de moi ! » Ronald s’approche de moi avec un sourire que je ne sais comment qualifier. À vrai dire, j’hésite entre benêt ou stupide. « Mais oui mais oui mini-nous... T’as toujours besoin de notre aide.» Je grimace mais je leur adresse ensuite un tendre sourire. Mes six frères, je ne les échangerai pour rien au monde – bon, sauf contre le dernier balai ! Un acheteur ? Department of Mysteries’ battle There’s too much pain the time can not erase ? Mai 1996 « Ginny... Ginny ? Pourquoi elle ne répond pas Arthur ? » La voix m’est familière mais je suis quelque peu sonnée par les calmants que PomPom m’a administrés. J’ouvre péniblement les yeux et vois tout un tas d’orange et de roux. Bien évidemment, j’aurai dû m’en douter. « Hum... Maman ? » J’articule à peine quelques mots et je tente de bouger. Les dernières images d’Harry criant sa douleur face à la perte de Sirius me reviennent comme un flash. Un flash douloureux qui perturbe mon cœur. Il venait juste de se trouver une famille, de retrouver un proche de ses parents. Le destin le lui a encore enlevé une partie de lui. Pourquoi ? « Harry... Harry va bien ? » Mes premiers mots sont pour lui. Mes sentiments à son égard ne sont plus très clairs. Un amour profond ou une amitié fraternelle ? De l’inquiétude amicale ou de la peine amoureuse ? Je ne sais plus ce que je ressens. Comment savoir ? « Harry va bien Ginny... il est... tu sais.» La voix étranglée de mon plus jeune frère serre ma gorge. Est-ce qu’Harry est tout seul ? Il préfère souvent faire face à sa propre tristesse seul avec lui même. Pourquoi ne pas la partager avec nous ? Nous sommes sa nouvelle famille. Maman et Papa considèrent Harry comme leur huitième enfant. Il est pour moi comme un septième frère – enfin... je ne sais. « Pourquoi m’avez-vous aidée ? Je n’avais qu’une cheville de brisée ! Rien de grave, vous auriez dû.. c’est... Sirius...» Ma voix retransmet tout haut la faiblesse de mon corps et de mon âme. Pourquoi m’avoir sauvée alors que Sirius est décédé ? Je ravale mes larmes. Si Potter n’a pas pleuré, je ne le ferai pas non plus. « Enfin Ginny ! Si un mangemort t’avait achevé... tu t’imagines ? Tu imagines la peine de ta mère ? Notre peine ?! » Les mots durs de Papa frappent mon cœur avec intensité. Je sais que Maman ne survivrait pas à la perte d’un de ses enfants. Nous sommes sa chair et son sang. Sans nous, elle n’est plus rien. Elle nous le répète depuis que nous avons pointé notre nez dans ce monde de tarés. Je regarde Maman qui pleure légèrement. Pleure-t-elle pour la mort de Sirius, pour ma blessure ou pour le chagrin d’Harry ? Sans doute les trois à la fois. Maman aimerait tant que tous ses proches soient heureux, et elle fait tout pour. Cependant, beaucoup de choses ne dépendant pas d’elle. Je tente de me surélever sur mon lit. George met un coussin derrière mon dos. « Faut attendre que je sois sur un lit de l’infirmerie pour que tu m’aides Georgie ? A retenir ! » Un petit rire parcourt ma famille. Je tente de détendre l’atmosphère. « Tu n’aurais pas dû venir Ginny.» Mes yeux s’écarquillent d’un coup, pourquoi Ronald utilise-t-il un ton si dur ? Ses yeux sont marqués par les cernes et son visage par l’inquiétude pour son meilleur ami. Pourtant, je ne comprends pas le reproche qu’il me fait. « Qu’est-ce que tu voulais Ron ? Que je vous laisse partir pour le ministère en attendant gentiment près du feu de la salle commune ? Je voulais aider ! » Mon ton est nettement plus vindicatif. Mes autres frères et mes parents ne disent rien. Dans notre famille, nous préférons crever l’abcès dès qu’il se forme. Nous sommes très communicatifs – bon d’accord, sans doute trop. « T’aurais pu y passer Ginny ! » J’ai l’impression d’entendre les mêmes reproches depuis ma naissance. Le Quidditch, l’entrée dans l’armée de Dumbledore, tout est trop dangereux pour moi. « Mais toi aussi, Hermione aussi, Harry aussi ! Pourtant, vous y allez sans même vous poser la question. Pourquoi ce serait différent pour moi Ronald ? Non attends, je n’ai pas fini ! Je te signale que j’ai moi aussi œuvré pour l’AD cette année. Corner et ses amis y sont rentrés par mon biais. Si je n’étais pas...» Je jette un rapide coup d’œil à Papa et Maman. De toute façon, je suis sûre que les jumeaux ont cafté. Puis, c’est bien le cadet de nos soucis. « Si je n’étais pas sortie avec Michael, nous n’aurions eu que Cho Chang comme Serdaigle. Tu parles d’un cadeau et d’une aide toi ! » Ma rancœur envers Cho Chang n’a pas encore totalement disparu. Nous avons été vendus à Ombrage par sa faute, parce qu’elle ne sait pas bien s’entourer. Grâce à ma relation avec Corner, beaucoup de Serdaigles nous ont rejoints. Pourquoi me faire tant de reproches ? J’ai ma place dans cette organisation que mes frères l’entende ou non ! « Alors j’avais le droit de venir... tout comme vous Ron ! » Ma dernière phrase sonne la fin de mon explication. Ronald se met à froncer les sourcils mais il ne dit rien. Il sait qu’au fond, j’ai raison. Il sait qu’il ne pourra pas me partager jusqu’à la fin de ma vie. Un jour viendra où je devrais me débrouiller seule. Peut-être ce temps est-il arrivé ? Maman se penche vers moi et embrasse mon front. « Nous allons te laisser te reposer... A demain matin Ginny.» Je lui souris et lui caresse quelques secondes la main. Maman et moi nous ressemblons tellement. Elle a peur pour sa famille et ses proches. Je suis inquiète pour ma famille et mes amis. Comment ne pas l’être par les temps qui courent ?
Dernière édition par Ginevra Potter le Mar 12 Nov - 5:01, édité 17 fois |
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James Potter
SORTS JETÉS : 2426 AVATAR : max irons. CRÉDITS : voir avatar. BAGUETTE : bois de tremble, 29 centimètres et demi, impregnée d'un ventricule de dragon. Souple.
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Jeremy Fawley
SORTS JETÉS : 816 AVATAR : ash stymest. CRÉDITS : glass skin (avatar). BAGUETTE : composée de bois d'if et contenant un crin de sombral dans son coeur, mesure vingt-cinq centimètres.
| Sujet: Re: Mère tigresse + Ginevra Lun 11 Nov - 21:07 | |
| bienvenue ici et bonne chance pour ta fiche j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de ginny |
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Invité
Invité
| Sujet: Re: Mère tigresse + Ginevra Lun 11 Nov - 21:42 | |
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Albus Potter
SORTS JETÉS : 1070 AVATAR : aaron johnson CRÉDITS : bigbadwolf BAGUETTE : elle est faite en bois de chêne rouge, contient un crin de sombral et mesure vingt-sept centimètres. souple et droite.
| Sujet: Re: Mère tigresse + Ginevra Lun 11 Nov - 23:37 | |
| genre les choix parfaits pour notre mômam bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche |
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Invité
Invité
| Sujet: Re: Mère tigresse + Ginevra Mar 12 Nov - 2:15 | |
| Mercii Pour le moment jusqu'à 1998, je tente de rester à peu près fidèle au bouquin. Mais après, je vais vraiment la faire à ma sauce Tout en restant tout de même dans une certaine continuité par rapport à la description de JKR |
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Invité
Invité
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| Sujet: Re: Mère tigresse + Ginevra | |
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