› NOM : Fawkes, comme son père. › PRÉNOMS : Jayden comme premier prénom. Lonàn en deuxième. Sa mère tenait à ce que ses origines irlandaises apparaissent dans l’un de ses prénoms et ce n’était pas négociable alors les parents de Jayden se sont mis d’accord sur Lonàn qui signifie petit merle. › AGE : Cela fait vingt-sept ans qu'il squatte la planète. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE :Le jeune homme a vu le jour dans une des cliniques de la grande ville de Londres dont son père est originaire réveillant ses parents au beau milieu de la nuit pour voir le jour le premier février. › STATUT :Célibataire et si ça ne tenait qu’à lui, ce n’était pas près de changer. Il n’a jamais eu l’envie de s’installer dans une relation, n’a jamais connu la fille qui pourrait lui donner envie de se poser, de se calmer et d’arrêter de regarder à côté. Il se contente d’aller de droite à gauche, cherchant un peu de chaleur aux creux de bras différents chaque jour, disparaissant avant que le jour ne se lève ne laissant derrière lui que des souvenirs.  Agréables souvenirs. › STATUT DU SANG : Sang mêlé. Son père comme lui était sorcier, issu d’une longue lignée de famille de sang mêlée dont ils ont tous les deux hérités de nom. Néanmoins, sa mère était une moldue qui n’accordait que peu de crédit au monde des sorciers et qui ne voyait cela que comme une vaste supercherie. L’amour qu’elle éprouvait pour son mari lui avait permis d’en faire abstraction pendant un temps. Mais à la naissance de son seul et unique enfant, elle avait prié pour qu’il soit « normal », pour qu’il soit comme elle. Cependant, ses prières n’ont jamais été entendues et il ne lui avait fallu que quelques années pour s’en rendre compte. Jayden allait être un vrai sorcier. Comme son père. › ORIENTATION SEXUELLE :  Hétérosexuel et c’est  une certitude. Aucun risque que cela ne change. Selon lui, les filles possèdent bien trop d’atout pour ne pas vouloir en profiter. › MÉTIER : Ambitieux, il a toujours voulu occuper un poste plus ou moins important, un poste qui aurait de la valeur à ses yeux. Mais il savait que tout juste sorti de l’école, ce n’était pas possible, il allait devoir être patient. Ralliant rapidement la cause des mangemorts, il accepta un petit poste au sein du ministère de la magie, cherchant par la même occasion à glaner quelques informations pour ses compagnons d’armes. Peu importe ce qu’on lui demandait de faire, il le faisait, souvent avec fierté ne se souciant même pas du sang qu’il pouvait avoir sur les mains à la sortie. Quand les mangemorts prirent le contrôle du ministère, il eut un poste au sein du département de la justice magique. Il fait à présent parti de la brigade de tireurs de baguettes magiques d’élite mais ce n’est plus les dangereux criminels qu’il surveille mais plutôt les pacifistes à tendance révolutionnaire.  › BAGUETTE : Taillée dans du bois de charme, le cœur de sa baguette est composé de ventricule de dragon. Elle mesure vingt-sept centimètres et est relativement souple.  › MAISON A POUDLARD : A la grande surprise de son père, Jayden a fait parti de la maison Serpentard pendant toute sa scolarité. Son père issu de la maison Serdaigle ne s’attendait pas à ce que son fils se retrouve chez les vert et argent. Néanmoins, la relation entre Jayden et sa mère se dégradant au fur et à mesure des années, il avait développé des pensées plutôt noires à l’encontre de sa mère et par extension à l’encontre des moldus. Pensées qui, bien évidemment, n’avaient pas échappé au choixpeau qui décida de l’envoyer chez les Serpentard. › PATRONUS :  Durant ses années d’études, il n’a jamais réussi à effectuer un patronus. Dans les bons jours, il arrivait à faire apparaitre un mince filet argenté qui s’évaporait en seulement quelques secondes. Mais avec toute la concentration dont il disposait, il réussit une fois à entrapercevoir une forme animale pour son patronus, un renard semble-t-il. Mais ce fut la seule et unique fois. Depuis sa sortie de l’école et son arrivée chez les mangemorts il n’est plus capable de faire apparaitre le moindre patronus ni même le moindre filet argenté.  › EPOUVANTARD :  Son corps sans vie. En réalité, ce n’est pas la mort en elle-même qui l’effraie mais c’est une mort simple, banale, sans aucune utilité. Se noyer, tomber par mégarde d’un fossé. Aucune de ces morts n’allaient frapper les esprits, personne n’allait se souvenir de lui ainsi. Non mourir ne l’effrayait pas mais mourir en restant inconnu, mourir en ne défendant aucune cause, aucun principe, ça oui, ça l’effrayait. › CREDIT : Tumblr

› UN SORT : « Incarcerem » Avoir l’occasion de ligoter les personnes visées, ce n’est pas rien  et il permet de faire des prisonniers sans trop de dégâts.  › UNE POTION : « Felix Felicis » Au moins, rien ne peut nous arriver. › UN OUVRAGE : Grandes Noirceurs de la magie › UNE PLACE AU QUIDDITCH : Attrapeur parce que ça a quelque chose de grisant d’avoir le résultat du match entre les mains, en admettant qu’on arrive à attraper le vif d’or bien sur. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : le transplanage, évidemment. › UN MAGE CELEBRE : Ignotus Peverell. Il avait une intelligence rare pour oser défier la mort et réussir à s’en cacher pendant des années. › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : Le temps des fondateurs quand Poudlard n’en était qu’à ses débuts.  › UNE CREATURE MAGIQUE : L'hypogriffe.

› pseudo : pop'n gum › prénom : joy › âge : vingt ans tout rond › fréquence de connexion : entre quatre et cinq jours sur sept selon les périodes, un peu plus souvent pendant les vacances› personnage : inventé › groupe : death eaters › commentaire ? : j'avais repéré le forum pendant la première version avant qu'il ne ferme mais je suis bien contente qu'il réouvre  

Issu d’une famille de sang mêlé, sa mère était une moldue et n’accordait que peu de crédit au monde de la magie. Ses relations avec elle se sont rapidement détériorées, créant un véritable fossé à mesure que les années passées, renforcé par l’absence du seul soutien qu’il aurait pu avoir, son père. + S’il avait suivi la tradition, Jayden aurait du suivre sa scolarité au sein de la maison serdaigle. Mais à la grande surprise de son père, il la passa à serpentard. Il n’en a jamais rien dit, a toujours fait semblant de ne pas comprendre comment cela avait pu arriver. Sachant au fond de lui-même que sa mère et ses réflexions désobligeantes y étaient pour beaucoup. + Ambitieux, il l’a toujours été. Pendant ses études, cherchant toujours un moyen de se surpasser pour se montrer à lui-même qu’il en était capable. Ça ne l’a pas quitté. Malgré les temps de crise, il n’était pas décidé à baisser les bras, attendant son heure patiemment, n’hésitant pas à faire le « sale boulot » pour avoir une chance d’obtenir ce qu’il veut. + Il ne s’attache pas ou que très peu. C’est quelqu’un de froid aux premiers abords et ça éloigne rapidement les quelques personnes qui tentent de l’approcher. Il ne voit pas l’intérêt de s’attacher à quiconque si c’est pour avoir à pleurer sur son corps après. Les temps sont dangereux. + Néanmoins, il sait parfaitement comment se servir de son physique et de son charme lorsqu’il le veut. Charmant les jolies demoiselles, passant un agréable moment en leur compagnie avant de disparaitre quelques heures plus tard. + Plus jeune alors qu'il en apprenait encore plus sur la guerre qui s'était déroulée avant sa naissance, il n'avait jamais imaginé être du côté des mangemorts. Pourtant, bien des années plus tard c'est en eux qu'ils se retrouvent et assument parfaitement sa prise de position.

« Arrête ça, Jayden. Tout de suite ! » Le petit garçon fit la moue, ignorant superbement sa mère non loin de là. Elle passait son temps à lui répéter la même chose, à vouloir le transformer en petit garçon modèle et normal, comme elle se plaisait à le dire. Quand il était un peu plus jeune, il ne comprenait ce que cela voulait dire. Après tout, il avait deux bras, deux jambes, un visage comme celui de n’importe quel autre garçon alors pour lui, il était normal. Ce n’est qu’à neuf ans que son père avait enfin décidé à lui dévoiler la vérité. Qu’ils étaient tous les deux pareils, des sorciers alors que sa mère n’était qu’une étrangère à ce monde, une moldue qui en plus de ça avait horreur de tout ce qui touchait au monde de la magie. Cette année là, toutes les réflexions de sa mère prenaient enfin un sens. Il comprenait où elle voulait en venir. Elle n’avait pas peur pour le chat, pour les meubles ou pour sa vaisselle, elle avait simplement horreur de voir une feuille voler sans aucune explication. Elle détestait simplement le fait que son fils soit un sorcier. Comme son père. Jayden s’était alors découvert une nouvelle passion : faire enrager sa mère, encore et encore. Elle lui jetait des coups d’œil assassins, il l’ignorait. Elle lui lançait des remarques désagréables, il se contentait de la regarder en silence. Parce qu’il savait quel effet ça avait sur elle. Il savait qu’ainsi, devant l’ignorance de son fils, elle bouillonnait encore plus. Elle qui avait tant espéré, presque prié pour avoir un enfant comme elle, elle n’avait pas eu ce qu’elle souhaitait. Et à force d’acharnement sur son unique enfant, elle l’avait retourné contre elle sans même s’en rendre compte. Muré dans son silence, il avait appris à supporter sa mère, à lui en vouloir de le détester ainsi pour une chose qu’il n’avait pas choisi. Se disant au final, qu’elle ne pouvait pas comprendre et qu’elle ne comprendrait sans doute jamais. Parce qu’elle n’y connaissait rien, elle n’était pas comme lui, elle n’était qu’une simple humaine, banale. Une moldue. Il en voulait aussi à son père, d’être invisible, de ne jamais s’interposer entre sa mère et lui, de n’avoir jamais réussi à calmer le jeu. Jayden n’attendait plus qu’une seule chose. D’avoir onze ans. D’être loin de chez lui pendant toute une année et pendant les sept qui allaient suivre. Apprendre toujours plus, devenir indépendant. S’émanciper et avoir enfin la vie dont lui rêvait. Echapper à sa mère et à ses envies de normalités, oublier son père et son envie de faire de lui un génie en passant par la maison Serdaigle. Tout cela, ce n’était pas lui et il n’avait pas l’intention de les laisser guider son existence, simplement parce qu’il s’agissait de ses parents.
Ses yeux brillaient. D’excitation et d’admiration. Enfin il y était. Les tours de Poudlard se dessinaient dans le paysage, imposantes, exactement comme il avait pu les voir dans les livres de son père. Il avait l’impression d’avoir rêvé de ce moment là pendant toute sa vie. Les barques avec les élèves de première année à leurs bords continuaient leur chemin. Et de chaque côté, on pouvait entendre les exclamations de surprise et de bonheur. Sans oublier, ceux qui se plaisaient à dire que rien ne les impressionnait puisqu’ils avaient déjà tout vécu à travers le récit de leurs frères ou de leurs sœurs. Mais écouter une histoire et en être témoin n’avait rien à voir. Les sentiments étaient décuplés et cela n’avait rien à voir avec une quelconque histoire. Le regard de Jayden ne s’arrêtait pas, il voulait tout mémoriser. De l’entrée imposante de l’école au simple bruissement de l’eau alors qu’il continuait leur avancée. Tout avait l’air tellement différent ce qu’il avait pu imaginer mais pour une fois, c’était réel. Il ne s’agissait pas d’un rêve, il ne risquait pas de se réveiller d’une minute à l’autre. Il s’en était assuré plusieurs fois dans le train, se pinçant les bras, le droit ainsi que le gauche à tour de rôle. Et malgré la douleur qu’il avait ressentie, il n’avait pu empêcher un véritable sourire de s’installer sur ses lèvres. Cette fois-ci, ce n’était pas un rêve. Il allait enfin pouvoir rentrer dans la cour des grands, comme il aimait l’appeler. Il allait enfin pouvoir être lui, sans faux semblant, sans faux sourire à adresser aux voisins pour qu’ils continuent à croire en cette histoire de famille parfaite. Jamais sa famille n’avait été parfaite, il ne l’avait compris que trop tard. Jamais sa mère n’arriverait à l’aimer peu importe les efforts qu’il faisait et son père n’aurait jamais assez de cran pour s’interposer. Il avait renoncé à la perfection, il y a longtemps, souhaitant juste pour une fois, être lui-même. Et c’est qu’il allait enfin pouvoir faire, du moins il l’espérait. Les premiers pas dans l’enceinte de l’école allaient être décisifs. De quoi sa vie allait être faite, est-ce qu’il pourrait enfin la mener comme il l’entendait. Il avait l’impression que sa tête tournait, remplie de mille et une questions, auxquelles il devait bien avouer qu’il n’avait pas encore de réponse. Même s’il était bien décidé à les obtenir. Il en était encore là à admirer le plafond de la grande salle, attendant son tour dans l’agitation générale. Entendre son nom le ramena à la réalité avant que la surprise ne laisse sa place à l’angoisse. Les deux premiers pas furent les plus difficiles. Il fallait s’extraire de la foule des premières années, montrer aux autres quel visage mettre sur ce nouveau nom et réussir à avancer jusqu’au choixpeau de préférence sans tomber. C’était maintenant où jamais. Le moment où tout pouvait basculer. Le moment où il pouvait enfin montrer qui il était vraiment. Le moment de ne pas laisser passer sa chance, de peur que cela ne se reproduise plus. Il s’installa sur le tabouret, ayant juste le temps de jeter un coup d’œil aux autres élèves avant de sentir le choixpeau glisser sur sa tête. Jayden ferma les yeux d’anticipation avant de se rendre compte que ce n’était pas si terrible que ça. Son père lui en avait parlé mais c’était une toute autre sensation que d’entendre le choixpeau décrypter ce qui se passait dans sa tête. Bien sur, il ne pouvait pas manquer la longue lignée de Serdaigle qui l’avait précédé et sa soif d’apprendre, d’en savoir toujours plus ne pouvait qu’être bénéfique pour un élève de la maison serdaigle. Mais il n’y avait pas que ça. Son esprit regorgeait de moments passés, ceux où sa mère pensait que son fils essuyait ses remarques d’un simple revers de main, qu’il ne faisait pas attention à elle. Elle avait tort. Jayden n’y avait jamais répondu, dans le simple but de ne pas déclencher la guerre aussi facilement. Mais il n’avait rien oublié. Il ne le pourrait jamais. Parfois, il entendait encore la voix de sa mère dans un coin de sa tête, lui reprochant toujours la même chose. Mais cette fois ci, il ne restait pas dans son silence. Non cette fois-ci, il se levait, il osait l’affronter, il n’avait plus peur ni d’elle ni des répercussions. Il n’avait plus l’intention de la laisser faire, de lui permettre de le rabaisser encore et encore alors qu’elle-même n’était rien. Pas une sorcière, rien qu’une simple moldue qui avait réussi à charmer un sorcier. Rien de plus. Elle ne signifiait plus rien pour lui, si ce n’est une ombre au tableau qu’il ne tarderait pas à effacer. Qu’il voulait effacer, la faire disparaitre à tout jamais, sans le moindre remord. Pas seulement parce qu’elle était sa mère, aussi parce qu’elle n’avait rien à voir avec lui, avec le monde des sorciers. Elle n’avait jamais cherché à comprendre quoi que ce soit, enfermé dans son petit monde qu’elle voulait parfait. La voix du choixpeau s’éleva dans les airs, envoyant le jeune garçon à Serpentard. Surprenant et inattendu pour la plupart, Jayden en était simplement heureux. Son père allait probablement en faire une crise cardiaque, ne comprenant pas comment une telle chose était arrivée. Alors que sa mère n’allait même pas prendre la peine de faire semblant de s’y intéresser. Mais s’il était là aujourd’hui, c’était de leur faute et Jayden ne manquerait pas de le rappeler à leurs bons souvenirs, le moment venu.
A présent, les années pouvaient passer il n’en avait que faire. Il était libre. De faire ce qu’il voulait et d’être celui qu’il voulait. Les premiers retours à la maison avaient été compliqués, ce serait mentir que de prétendre le contraire. Bien que sa mère ait continué à l’ignorer, son père lui accordait une attention particulière. C’était même la première fois et il n’y était pas habitué. Dire qu’il avait fallu qu’il atterrisse chez les serpentard pour que son paternel daigne lui accorder un peu d’attention. C’était les premières vacances depuis qu’il avait fait son entrée à l’école, il était rentré chez lui des sorts plein la tête et guidé par la seule envie de retourner rapidement à l’école et d’en finir avec ces vacances. Son père l’avait emmené se promener, chose qu’il n’aurait jamais faite auparavant et semblait bien décidé à mettre les choses à plat. Le jeune garçon savait plus ou moins à quoi s’attendre, il en avait même eu un aperçu dans les lettres qu’ils s’étaient échangés au cours des premières semaines. Et il savait qu’il allait avoir droit au même refrain. Il s’y attendait. Son père se sentait trahi, jamais il n’avait imaginé que son fils unique puisse aller dans une autre maison que Serdaigle. Sans doute qu’il l’aurait accepté pour Gryffondor ou Poufsouffle mais la troisième option lui paraissait impensable. Et pourtant… Marchant derrière lui, Jayden écoutait son père alors qu’il essayait d’analyser la situation, de trouver une explication rationnelle, de comprendre ce qu’il avait fait de mal sans jamais s’approcher de la réalité. Quant à son fils, il restait silencieux, un sourire moqueur accroché au coin des lèvres alors qu’il se rendait finalement compte qu’il n’aurait pas à regretter des parents pareils. Ils n’avaient jamais été réellement là et ça n’allait pas changer. « Je ne comprends pas. Pourquoi est-ce que tu es là-bas ? » Son père soupira, jetant un coup d’œil à son fils en espérant avoir une réponse claire. Quelque chose qui lui permettrait de comprendre. Jayden resta silencieux un instant, alors qu’il faisait semblant de chercher une réponse. Il releva doucement les yeux et s’étonna lui-même de réussir à parler avec une voix calme. « Pourquoi est-ce que tu n’as jamais rien fais ou rien dis à maman quand elle ne se gênait pas pour me dire que je n’étais rien, un simple étranger dans la famille ? » Comme il s’y attendait, aucune réponse ne vint jamais et pour être honnête Jayden n’en attendait aucune. Il se fichait de quelles excuses son père pouvait trouver. Il ne voulait pas les entendre. Il n’avait jamais su s’imposer face à sa mère et personne ne pouvait changer cela. Son père ne répondit rien. Jamais. Ils rentrèrent chez eux et le sujet ne fut plus jamais évoqué. Tout comme un tas d’autres choses qui étaient mises de côté en priant pour qu’elles se fassent oublier. Même si elles ne l’étaient pas. Après cela, il ne rentrait que pour que les vacances d’été chez lui. Et il lui semblait à chaque fois que c’était les deux mois les plus longs de toute sa vie. Il n’avait plus sa place, il le savait, il le sentait. En admettant qu’il l’ait eu au moins un jour. Et même pendant l’été, il fuyait le plus possible sa maison passant plus de temps à l’extérieur. C’était devenu une sorte de routine à laquelle ses parents n’osaient pas s’opposer. Jusqu’au jour où, à la fin de sa quatrième année, en passant le seuil de sa maison, Jayden n’avait trouvé que sa mère. Son père n’était pas là, absent comme bien souvent. Cela ne l’avait même pas choqué ou même perturbé, il avait continué son chemin jusqu’à sa chambre comme si de rien était. Ce n’était que le soir venu que la question s’était fait une place dans son esprit, se demandant où pouvait bien être passé son père. Seul en face de sa mère, il osa poser la question. Et encore aujourd’hui, il se demandait s’il avait bien fait. Bien évidemment, tout était de sa faute. Son père était parti du jour au lendemain, sans prévenir, disparaissant de la circulation. Jayden n’était pas présent à ce moment là, mais pour sa mère cela paraissait évident qu’il en était la cause. Tout avait toujours été de sa faute, de leurs plus petits problèmes de couples à leur séparation. Le jeune garçon n’avait rien dit, préférant laisser sa mère monologuer plutôt que de lui donner une nouvelle occasion de l’attaquer. Il dut attendre d’être dans sa chambre avant de laisser aller le sourire qu’il retenait. Ça ne l’attristait pas, ça faisait bien longtemps qu’ils n’étaient plus une famille, son père venait seulement de le montrer aux yeux de tous. Il n’arrivait même pas à être triste, à le regretter, après tout, ils n’avaient jamais vraiment été proches et de toute évidence personne ne l’avait réellement compris.
Il y a certaines choses qu’on ne pouvait pas oublier. C’était ancré dans votre esprit, ça hantait vos souvenirs et vous saviez que jamais vous ne pourriez les oublier. Bien que certains n’étaient pas dérangeants d’autres pouvaient l’être mais il fallait savoir faire avec. Personne ne pouvait y échapper. Jayden allait se souvenir de son enfance, de ses parents. Les souvenirs étaient tellement clairs que cela aurait pu se passer la veille. Il se souvenait du jour où il avait reçu sa première lettre de poudlard et la joie qui s’était installée sur le visage de son père. C’était sans doute l’un des derniers instant de complicité qu’ils avaient partagé avant que la joie de son père ne se transforme en peine, en incompréhension, parfois même en colère avant qu’il ne disparaisse simplement de la circulation, sans un mot. Le jeune homme n’avait jamais réussi à le regretter parce qu’il se souvenait encore de sa passivité quand son fils devait faire face à une mère incompréhensive et pleine de haine. Il n’avait jamais rien fait pour l’aider alors Jayden n’avait aucune raison de le regretter. Ni lui, ni sa mère. Il préférait considérer qu’il n’en avait plus, la vie en était bien plus simple. Ainsi, il pouvait la mener comme il le voulait. Etre attentif en cours, s’attirer des ennuis et au final n’avoir aucun compte à rendre à personne si ce n’est à l’un ou l’autre de ses professeurs lorsqu’il se faisait prendre. Même s’il essayait toujours d’éviter la dernière option. Et lorsqu’il n’y arrivait pas, il lui semblait qu’il y avait toujours une âme charitable prête à l’aider. Il s’en souvenait encore, du visage de la jolie blondinette qui était sortie de nulle part, lui proposant une cachette tant espéré. Il n’avait pas vraiment réfléchi et l’avait suivi. En y repensant, il n’avait pas été particulièrement loquace ni même agréable avec elle, il n’avait simplement rien dis attendant que le « danger » s’éloigne pour lui aussi s’en aller. Pourtant, elle avait essayé d’engager la conversation mais il ne lui avait jamais répondu, se contentant de la regarder en se demandant quelle idée l’avait traversé pour qu’une jolie et gentille serdaigle comme elle veuille l’aider lui. A moins qu’elle n’y ait pas fait attention. Ils avaient attendu quelques minutes de plus, pour être certains que la voie était libre avant de sortir de leur cachette. Sitôt dehors, Jayden commençait déjà à s’éloigner, lui glissant un simple merci avant de disparaitre dans le couloir. Il pensait que cette soirée n’allait rien changer pourtant dès qu’ils se croisaient dans les couloirs ils s’échangeaient sourires et autres regards comme deux amis qui partageaient un secret. Secret qu’ils n’avaient pas partagé pendant longtemps puisqu’il était temps pour le jeune homme de dire au revoir à Poudlard. L’école l’avait accueilli, lui avait permis d’apprendre beaucoup de choses et de devenir un adulte. Maintenant cela allait être à  lui de faire ses propres choix, de choisir ce qu’il voulait vraiment faire de sa vie. Jayden n’avait pas froid aux yeux, il ne voulait pas simplement travailler pour gagner sa vie et parce qu’il le fallait. Parce que c’était dans la logique des choses. Il voulait faire quelque chose qui avait un sens à ses yeux, être utile. Peu importait que ses choix aient des répercussions sur sa vie ou bien même que ce soit les mauvais choix, peut-être le mauvais camp, il s’en fichait. Pour une fois, il semblait enfin avoir trouvé sa place, être intégré quelque part alors il était prêt à assumer les conséquences de ses actes, quelles quel soit.

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

Personnage très intéressant et puis j'aime bien que sa haine des moldus soit bien expliquée !.