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 + between the darkness and the dawn.

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+ between the darkness and the dawn. Empty
MessageSujet: + between the darkness and the dawn.   + between the darkness and the dawn. EmptyMar 23 Juil - 9:59




aaron cygnus rosier
infinite abyss


› NOM : rosier, aux consonances non méconnues du monde magique actuel. partisane du maitre des ténèbres depuis des années, l'un de leur ancêtre fut ainsi reconnu comme l'un des premiers mangemorts.  › PRÉNOMS : aaron, sans réel attachement à un vieux souvenir lui provenant de ses géniteurs. un prénom qui semble pour une fois dans cette famille, dénué de tous sens. cygnus, lui, en mémoire de son défunt arrière-grand-père qui dans les propos de son entourage, aurait accompli de grandes choses. aaron ne s'est jamais véritablement intéressé à ces vieilles histoires radotées à qui veut l'entendre par les rosier pour témoigner de la pureté et la dévotion de leur famille. aaron a beau être fier de porter le nom de rosier, il n'en ai pas moins que les interminables tentatives de ses parents d'étaler à qui veut l'entendre leur pureté lui sont totalement égales. de son point de vue, ils n'ont certainement pas besoin d’apparaître dans tous les événements de société pour témoigner de la grandeur de leur nom.   › AGE : le jeune homme a aujourd'hui vingt-cinq années à son actif. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : sa mère ayant toujours désiré mettre au monde ses enfants à demeure et non à ste mangouste pour des raisons qui finalement ne regardaient qu'elle, aaron vit le jour par une froide et rude journée d'hiver, le vingt décembre de l'année 2003 dans l'une des vieilles bicoques familiales de vacances dans le comté de cork en irlande.› STATUT : officiellement promis à megara nott, ses parents ont décidé de ne pas lui laisser le loisir de se fiancer ou non avec la personne de son choix. cela n'a pas grande importance pour lui et à vrai dire, il n'en a que faire. se considérant officieusement célibataire, son regard vitreux et froid semble depuis quelques temps néanmoins, traverser sans grand intérêt les femmes comme si celles-ci paraissaient étrangement transparentes à ses yeux . › STATUT DU SANG : le plus pur qu'il soit. les rosier mettent un point d'honneur à garder la pureté de leur sang, étalant à qui veut bien l'entendre la puissance de leur famille encore présente aujourd'hui. le statut est une chose importante à leurs yeux et ne serait-ce que fréquenter un ou une moldu(e) pourrait sans aucun doutes s'assimiler à une trahison et une honte pour des siècles à venir. l'ouverture d'esprit n'est ainsi pas encore d'actualité au sein de cette famille et aaron fut élevé dans cette optique durant toute son enfance.    › ORIENTATION SEXUELLE : le jeune homme apprécie les courbes féminines du sexe oposé. › MÉTIER : le jeune rosier travaille au sein de la brigade de réparation des accidents de sorcellerie du ministère de la magie en tant qu'oubliator. non pas que le sort d'un moldu l'intéressait grandement, bien au contraire. aaron, de part l’éducation reçue, ne pouvait s’empêcher d’afficher sa supériorité face à un moldu et plus généralement de son statut de sorcier à travers son regard perçant. néanmoins, les temps changent et ses idées évoluent, prennent de la maturité. et depuis quelques temps, il efface la mémoire des moldus avec beaucoup moins d’entrain qu’à l’époque. Nonchalant et blasé, il ne peut ignorer cet arrière goût amer, de dégoût au fond de la gorge depuis qu’il fut obligé de jeter un sort d’amnésie sur une certaine moldue.  › BAGUETTE : taillée dans un bois d'if, la baguette d'aaron contient en son coeur, un crin de sombral. d'une longueur de vingt-cinq centimètres, celle-ci semble rigide et ne saura s'adapter qu'à son seul et unique propriétaire.  › MAISON A POUDLARD : à peine le choixpeau posé sur le sommet de son crâne, le brun se souvint alors du cri puissant et certain qui l'avait alors réparti chez les vert. sans aucune once d'hésitation. serpentard de génération en génération chez les rosier, aaron ne dérogea ainsi pas à la règle, faisant ainsi la fierté de ses parents. › PATRONUS : aaron n'est aujourd'hui plus capable de faire apparaître son ancien et fidèle patronus, son jaguar. › EPOUVANTARD : la vision du  corps de Louise, la jeune et unique moldue qu'il a pu aimer, gisant sans vie à ses pieds, les yeux grands ouverts fixés sur lui. comme s'il était coupable de sa mort. les parents du jeune homme sont derrière, semble le scruter d'un air accusateur, la baguette pointée sur lui. comme s'ils les avaient trahis. › CREDIT : tumblr.

› UN SORT : le sortilège d'amnésie, oubliettes. › UNE POTION : la goutte du mort vivant. › UN OUVRAGE : Grandes Noirceurs de la magie. › UNE PLACE AU QUIDDITCH : attrapeur. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : le transplanage. › UN MAGE CELEBRE : gellert grindelwald. › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : la seconde grande guerre des sorciers, plongeant le monde magique dans une décadence certaine. › UNE CREATURE MAGIQUE : étrangement, les basilic l'ont toujours plus ou moins fasciné.

› pseudo : flightless bird. › prénom : manon. › âge : dix-neuf yo. › fréquence de connexion : geeeeek. Arrow› personnage : inventé. › commentaire ? : + between the darkness and the dawn. 3354126705 



Dernière édition par Aaron Rosier le Jeu 25 Juil - 20:59, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: + between the darkness and the dawn.   + between the darkness and the dawn. EmptyMar 23 Juil - 10:00




a new age
listen to my story

ancien serpentard, aaron était un élève pour le moins studieux et dispose d’un parcours au sein d’hogwarts, assez droit. + durant toute son enfance, le jeune homme a appris à mépriser avec force les moldus, porter avec fierté son nom et accepter la suprématie de leur sang. + à la différence de ses parents, il n’est néanmoins pas du genre à étaler leur soit disant supériorité à qui veut l’entendre. + aaron s’avère être tout le portrait craché de son père : froid, distant, le visage dur, égoïste, fier et ambitieux. + il se contrôle perpétuellement, ne doit pas se laisser dépasser par les évènements. + nonchalant, parfois blasé, sarcastique et ironique, son éternel sourire en coin étirant ses lèvres. + à hogwarts, ils n’avaient pas de réels amis sur qui compter. seulement des camarades qu’il a oublié en obtenant son dîplome. il n’accordait pas sa confiance à n’importe qui. + Il semblait être cet élève mystérieux, quelque peu inatteignable. + il suit les mêmes engagements que ses parents, n’éprouvant aucun regrets ou tout autre sentiment d’avoir intégré les rangs des mangemorts. il veut à tout prix faire ses preuves. + il y a deux ans, il a néanmoins fréquenté une moldue, la première pour qui il développa des sentiments. il détestait les sangs impurs, mais elle, c’était bien la seule qui faisait exception à la règle, il la trouvait différente. et jamais il ne comprit pourquoi. l’amour ne se commande pas dit-on. + il s’en ai voulu, énormément. la peur au ventre que quelqu’un le sache, ses parents, son camp. il risquait tellement gros et pendant de longs mois, il fut tiraillé, effrayé par ses sentiments, ce qui l’attendait, peur de mourir, de la voir mourir. une bien sale et sombre période pour lui. + il lui a révélé son statut de sorcier, mais jamais les convictions qu’il défendait, par peur de l’effrayer. + un mangemort comprit et lui ordonna de la tuer. il en fut à deux doigts mais au dernier moment, lança un sortilège d’amnésie. + aujourd’hui, il se sent coupable, stressé à l’idée qu’on la retrouve, qu’on puisse la savoir encore en vie. il sait qu’elle court un risque. et lui aussi par la même occasion. + effacer la mémoire des gens commencent à le dégouter. enlever tous leurs souvenirs. + apeurés à l'idée d'une descendance mêlé, les parents de sa soeur et d'aaron not décidé de leur organiser à tous deux un mariage arrangé.  


+ We're always gonna win, we are Slytherins.

« SERPENTARD ! » De puissants cris fusèrent alors, un brouhaha incessant, des applaudissements à n’en plus finir. Tu avais l’impression que l’on t’acclamait. Comme si tu semblais être le héros du jour. Du moins, le héros d’une unique petite minute. Un éternel sourire en coin se figea sur ton visage déjà si dur pour un garçon de ton âge, et tu te levas lentement de ce vieux tabouret brinquebalant sur lequel tu reposas le maitre des répartitions, ici, à Hogwarts. Il n’avait pas fallu longtemps au choixpeau pour déterminer la maison qui t’accompagnerait jusqu’à ta dernière année. Les verts. A peine fut-il posé sur le sommet de ton crâne qu’il s’époumona, sans même une once d’hésitation. Tu ferais la fierté de tes parents, tu le savais. De génération en génération, pas un membre de ta famille n’avait dérogé à cette règle. Les Rosier respiraient Serpentard depuis toujours. Pour tes parents, toutes les qualités requises se rassemblaient en une seule et même maison et dès lors qu’ils apprendraient que tu suivrais leurs pas, tu verrais leur fierté éclater au grand jour. Il avait toujours été fier de toi, privilégié ton éducation, affichant chacune de tes réussites avec orgueil et vanité, comme si faire tes premiers pas ou obtenir un A lors d’un examen mineur en Défense contre les Forces du Mal seraient bien la réussite de ta vie. Ils te choyaient et à la maison, il n’était pas rare que tu ressentes le poids de ton avenir sur tes épaules. A la différence de ta sœur cadette Isabeth, tu avais toujours senti que tu étais le préféré, tu ne te le cachais même pas. Il n’était pas rare que ton père la réprimande pour quelque chose qu’à toi, il ne t’aurait pas même décroché un mot. Tu semblais être épargné. Epargné des réprimandes, des longs sermons. Néanmoins, tu n’échappais pas aux constantes remarques à propos des sangs impurs et du danger certain qu’il pouvait représenter pour votre famille. L’on te bourrait le crâne à toi et à ta sœur pour être certain qu’aucun écart ne serait fait. Et dès ton plus jeune âge, tu compris à quel point cela pourrait affecter le cours de votre vie, ou de votre descendance du moins.
Tu appris ainsi alors à les détester, à les mépriser. A les regarder de haut. Tu suivais les traces de tes parents, leurs engagements auprès du côté sombre. Et ton enfance fut rythmée par une éducation stricte. Tu n’étais pas de cet enfant autorisé à parler à tort et à travers, à élever la voix sur tes géniteurs. Et même si tu étais privilégié face à ta petite sœur, tu n’étais pas à l’abri des représailles, loin de là.


+ Sometimes all we do is cope,
Somewhere on the steepest slope.


« Un oubliator ?.. »La tension émanant de la pièce où se déroulait alors l’un de vos éternels dîners de famille dont plus personne en définitive, à part ta mère et ta grand-mère -cette grande et vieille  femme qui pourrait effrayer à elle seule un troupeau entier de loups affamés- n’y attachait de réelles importances. Tes yeux se relevèrent lentement fixant avec la plus grande lassitude la matriarche. Tu n’aurais pu tout à fait définir les sentiments qui se peignaient peu à peu sur son visage. Le doute, l’inquiétude, l’énervement peut-être. Le regard de ton père te transperçait avec froideur et pas une fois tu ne pensas le voir cligner des yeux. On disait que tu lui ressemblais. Ce même visage dur, sans une once de chaleur humaine. Oui, tu étais bien le fils de ton père. Ta sœur, elle, ne s’exprimait pas, les épaules affaissées devant son assiette. Vous n’aviez pas pour habitude de vous soutenir dans pareils moments elle et toi. Vous attendiez juste que cela cesse, point.
« Tu as bien entendu. »Soufflas-tu après un long silence pesant. En grandissant, tu avais appris à faire abstraction de toute l'effervescence et l'importance qu'ils accordaient à votre nom. Alors tu fermais les yeux, sans expression face à ce qu'ils pouvaient te dire. Tu te contrôlais car de ton point de vue, mieux vallait encaisser qu'entrer en conflit. D'autant plus que tu gardais encore les mêmes idées sur les hiérarchies de sang, et qu'en définitive, tu n'étais pas contre ce qu'ils t'avançaient un peu plus chaque jour. En y réfléchissant, tu n'avais été rien de plus qu'endoctriné par tes propres parents. « C’est un poste comme un autre au Ministère, pas de quoi en faire un drame. » C’était bien pour eux la phrase de trop et, ton géniteur poussa brusquement son assiette devant lui en un vacarme peu agréable. « Que diras-t-on lorsque l’on comprendra que tu travailles au milieu de moldus ? Ils finiront tous par croire que tu t’y intéresses de prêt ou de loin. As-tu pensé une seule misérable seconde à l’honneur de notre famille ? Pur, tu entends, c’est ce qu’est le sang qui coule dans nos veines. Tu n’as en aucun cas besoin de te mélanger à ces.. » Il s’emportait, tentait de trouver un mot opportun à la situation sans désir de choquer l’entourage. « ..gens. »Il élevait rarement la voix sur ta personne. Au final le ton glacial qu'il employait pour vous sermonner suffisait amplement à ce qu'il se fasse comprendre. Et pourtant, dieu sait que durant  ton enfance, l’on t’avait bourré le crâne sur la pureté de votre sang. Sur le déshonneur que représentait un mariage ou même une simple fréquentation avec un moldu. Tu étais presque certain que tes parents auraient été capables de te renier toi ou ta sœur pour une telle faute commise, rien que pour pouvoir encore sauver la face auprès des autres. Le poing de ton père tremblait à présent. Ta grand-mère qui n’avait pas ouvert la bouche depuis le début du repas, à l’exception de quelques remontrances envers ta petite sœur, leva soudainement la tête, désireuse de faire part probablement de son opinion à son tour. Tu n’avais jamais été véritablement proche de cette vieille femme. Tu étais même certain de la détester. Seule ta sœur avait eu l’extrême « honneur » de pouvoir suivre des cours de bonne conduite en sa compagnie. Et le visage de la brunette semblait en sortir un peu plus horrifié à chaque fois, qu’à l’arrivée et souvent tu t’étais demandé ce que cette femme avait bien pu lui dire. « Il ne manquerait plus que tu nous ramènes une sang-de-bourbe. Ou pire. Une moldue par laquelle tu te serais laissé bêtement séduire. De la déception, et du déshonneur, voilà ce que tu apporterais à cette famille. Est-ce bien ce que tu désires jeune homme ? » Stoïque, ton regard n’effleura pas même le visage de ta grand-mère, comme si ces dernières paroles ne semblaient pas t’atteindre. Comme si son avis avait peu d’importance. Et tu savais qu’elle détestait cela. Pour autant, tu ne comprenais pas leur réaction et, las de cette dispute naissante qui n’avait de ton avis pas lieu d’être, tu fis mine de te lever de table sans un mot, désireux de mettre fin à la conversation. « Tu ne bouges pas d’ici Aaron. Pas tant que nous n’avons pas terminé cette discussion. » Un échange de longs regards entre les deux hommes de la maison, comme s’il te mettait au défi de faire un pas de plus. Un éclair de seconde de réflexion, puis tu repris ta place. Ta mère elle, plongée dans ses pensées, semblait ne plus suivre un seul mot de ce qui se disait et toi, tu attendais la suite. Ton visage n’affichait pas grandes émotions, attendant seulement que cela se passe. Tu n’avais pas peur d’eux, tu étais suffisamment mature pour comprendre, mais ton géniteur avait cette autorité naturelle qui faisait qu’il avait encore quoi qu’il arrive, un semblant de pouvoir sur toi. « Alors c’est cela que tu veux devenir ? Que l'on se souvienne d'un rosier en tant que simple employé du Ministère ? Je pensais que nous t’avions appris à viser plus haut, à avoir plus d’ambition. Je ne peux m’empêcher de me sentir déçu Aaron. » Tu avais envie de souffler, quitter cette table mais tu ne le pouvais pas. Tu avais de l’ambition, l’envie de gravir les échelons de la société, et ce poste au ministère était une façon ou une autre de commencer. « Bien entendu que je ne choisirais pas de stagner à ce poste durant toute ma carrière. J’aspire à bien plus Père, vous le savez très bien. Vous connaissez mes opinions mieux que quiconque, vous savez pertinemment que je n’irais jamais courir après une moldue de n’importe quelle façon que ce soit. J’effacerais seulement leur mémoire, on ne me demande rien d’autre que cela. Garder le secret sur notre monde, en quoi serait-ce mélanger à eux ? » Après tout, tu n’avais pas tort. Ils le sentaient. Et ton discours sembla les pousser dans une réflexion profonde. Leur montrer que leurs arguments ne tenaient plus réellement  la route. Aveuglés par la peur de voir leur sang souillé et le désir de réussite, ils en oubliaient leurs enfants.  «   Alors prouve le nous, et ne déshonore pas cette famille. Et cela vaut aussi pour toi jeune fille. » Ce fut la seule et unique phrase qui clôtura ce dîner, avant qu’il ne se lève rejoindre le grand salon, laissant le reste de la table entourée d'un silence de plomb.


+ And i gave in.
Now everything you own is falling from the sky in pieces,
So watch them fall with you, in slow motion


« Une moldue. Toi, un jeune Rosier, entiché d’une moldue. » Le rire gras du mangemort résonnait dans la pièce, déclenchant un lent et long frisson le long de ton échine, glaçant le sang à quiconque passerait son chemin. « Quelle nouvelle grotesque. Tu vois, je ne te pensais pas capable d’une telle chose, moi qui te croyais porter ton nom avec fierté, défendre la nature de ce sang si vierge de toutes souillures.  N'as-tu donc pas écouté tes parents durant toutes ses années. » Son visage a quelques centimètres du tien, son regard perçant cherchait à t’impressionner, te faire sentir plus bas que terre. « Mes convictions restent les mêmes, je n’ai que faire de cette moldue. » Mensonges, balivernes. Si ce mangemort avait été capable de pratiquer la legilimancie, il aurait pu voir à quel point tes paroles suintaient la fausseté. Mais tu te devais de tout essayer pour la protéger. Elle.

A vrai dire, tu étais perdu. Complètement paumé. Et tout semblait être de sa faute. Tu avais appris à mépriser les moldus , et tu continuais à croire en la suprémacie des sang pur, plus que tout. Mais avec elle, tout était différent et tu ne savais pourquoi tu éprouvais des sentiments pour cette jeune femme. Tu courais des risques, tu étais effrayé à l’idée qu’on le sache, que tes géniteurs le sachent. Tu savais de quoi ils étaient capables s’ils en venaient à l’apprendre. Et par-dessus tout, tu savais que les mangemorts ne seraient pas aussi cléments avec toi. Tu avais besoin de faire tes preuves plus que tout et fréquenter une moldue ne faisait qu’aggraver la situation, t’enfoncer un peu plus profondément. Tu étais fou à lier, voilà ce que tu étais. Mais tu ne pouvais t’en empêcher. Toi, Aaron Rosier, l’être le plus dur, le plus froid. Le plus nonchalant. Celui que l’on pourrait penser sans réels sentiments. Sans réelles émotions. Tu avais été attirée par le fruit le plus défendu qu’il te soit d’approcher. Pour ta famille, pour le camp pour lequel tu étais partisan. Suicidaire, peut-être. Tu avais tout à perdre mais en définitive, quand tu étais avec elle, tu t’en fichais. Tu détestais les moldus, oui. Mais pas elle. Elle, elle était différente, l’exception qui dérogeait à la règle et si elle n’avait pas été sorcière, tu aurais pensé qu’elle aurait pu te faire ingéré sans scrupules, un filtre d’Amortentia. Mais non, elle n’en était pas capable. Alors c’était bien toi, là-dessous. Tu avais peur qu’on en vienne un jour à l’apprendre, mais maintenant il était trop tard. Bien trop tard.

« Tu lui as bien entendu révélé qui on était je suppose. N’est-ce pas ? » L’air soudainement grave, tu restais silencieux, affrontant son regard sombre. Il connaissait la réponse à sa question, il n’y avait aucun doute là-dessus. Il te testait. Tu ne pouvais plus mentir, ni reculer. Tu étais bloqué. Ton cœur battait plus vite que la normale, et pour la première fois depuis longtemps, tu sentais la peur s’insinuer lentement à l’intérieur de ton esprit, réfléchissant à une manière de pouvoir te sortir d’ici, d’anticiper ses réactions, ses propos.  Mais c’était comme si ton corps tout entier refusait de faire un seul mouvement, de constituer une seule bonne idée qui pourrait t’aider. Vous étiez seuls, l’un face à l’autre, et tu ne saurais depuis combien de temps tu te tenais là. « Tu n'as pas idée du danger que ce que tu as fait peut représenter! Je pourrais te dénoncer, annoncer à tout le monde que tu n’es plus aussi digne de confiance. Je pourrais prévenir tes parents de tous les maux que tu risques de leur causer à l’avenir.. » Tu tentais tant bien que mal de ne rien laisser paraitre, de ne pas sembler faible. Non tu ne l’étais pas. Mais tu avais peur pour elle, de son sort. «  Fais donc, je t’en prie. » Un sourire ironique agita faiblement tes lèvres minces, seul acte que tu pouvais accomplir sans risquer de te faire griller sur place. Jusqu’au bout tu devrais montrer que tu n’en avais que faire et peut-être alors serait-elle épargnée. Et toi aussi. Tu doutais. Tu avais été con, tellement con mais ça avait été bien plus fort que toi.  « ..que tu n’es qu’un traitre à ton propre sang. » continua-t-il comme si tu n’avais rien dit. « Mais ce ne sont plus mes affaires. » Pendant l’espace d’une seconde, tu pensas qu’il abandonnerait. Mais une nouvelle seconde suffit pour comprendre que ce n’était pas le cas. « Tue là. » Ajouta-t-il en se retournant brusquement, te tournant le dos l’espace d’une minute. « Si son sort t’importe aussi peu, alors tu ne verras peu d’inconvénients à cela. » Il se retourna, lentement, pour pouvoir admirer l’expression qu’avait pris ton visage. Ton sang ne fit qu’un tour, ta tête te tourna soudainement. Neutre, c’était ce qu’il fallait que tu laisses paraitre. Alors tu acquiesca –difficilement cependant-. Non tu n’avais plus le choix. Tu n’avais pas le choix, tu le savais. « Ou je le ferais moi-même. Je me trouve déjà suffisamment bon pour ne pas te révéler aux autres. Parce qu’au fond, je sais jusqu’où tu es capable de t’engager auprès de nous. » Son large sourire en disait long sur ses pensées. Il était fier, déversant toute sa frustration sur ta personne. Oui, il était bien trop tard, car à présent, tu allais devoir lui retirer toi-même son âme.




Dernière édition par Aaron Rosier le Jeu 25 Juil - 21:27, édité 5 fois
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+ between the darkness and the dawn. Empty
MessageSujet: Re: + between the darkness and the dawn.   + between the darkness and the dawn. EmptyJeu 25 Juil - 20:12



+ And as the floods move in,
And your body starts to sink,
I was the last thing on your mind.


« Aaron.. » Son regard. Ce regard. Ce regard te fixant avec insistance, t’implorant presque. Elle savait pourquoi tu étais là, face à elle. Que plus rien n’était pareil depuis qu’elle était au courant de tout. Du moins, que tu étais un sorcier. Jamais tu n’avais eu le courage de lui annoncer le reste. Il était déjà suffisamment dur à croire une telle chose pour quelqu’un ancré dans une réalité monotone, qu’un peu plus aurait été la perdre encore. Tu n’avais pas eu la force de lui mentir.  Et au fond, peut-être avais-tu peur de ses réactions face à tes idées, tes engagements. Peur de l’effrayer surtout. La situation semblait déjà assez compliquée pour que tu n’en rajoutes une couche. Elle était une moldue. Tu avais été faible. Un moment d’égarement peut-être. Qui durait depuis des mois cependant. Tu avais appris à détester les moldus, détester les sangs impurs. Néanmoins, avec elle c’était différent. Il n’y avait qu’elle, elle marquait cette différence. Différence que tu aurais voulu ne jamais remarquer. Tu aurais voulu passer ton chemin, pouvoir avoir le courage de l’ignorer. Il était bien trop difficile pour toi de t’avouer que tu l’aimais. Mais en définitive, tu te retrouvais au pied du mur, car la vérité était bien présente. Tu avais développé des sentiments pour une moldue et tu ne le comprenais pas. Tu ne l’avais jamais véritablement compris et tu ne le saisirais jamais vraiment. Pourquoi elle. Pourquoi détester le reste, pourquoi ne les considérer comme des moins que rien, et l’élever, elle, sur un piédestal. Tu étais infiniment paumé, perdu et bon nombre de fois tu t’étais mis dans des états impossibles pour cette idylle qui ne devrait en aucun cas avoir lieu d’être. Tu te détestais, détestais d’avoir été faible. D’avoir sacrifié ta famille, tes engagements pour elle. Tu la méprisais tout autant que tu pouvais l’aimer. Détester de la faire te ressentir cela, de rendre la situation compliquée. Et elle ne comprenait pas, elle ne le pouvait pas et qui aurait pu lui en vouloir pour cela. Ne pouvait pas comprendre les idées de tes parents, ne pouvaient pas comprendre ce qui était en train de se passer, ce que tout cela représentait pour toi. Tu avais peur, pour la première fois depuis longtemps. Peur de la trahison et de l’erreur que tu avais failli commettre pour ta famille. Et en définitive, ce que tu t’apprêtais à faire était la meilleure solution. Pour elle comme pour toi. Et sans la pression de ce mangemort, tu n’aurais jamais été capable d’accomplir telle tâche. De la tuer. S’en était impensable. Du moins jusqu’à aujourd’hui. Car en ce jour, tu t’apprêtais à commettre l’irréparable. Tu n’avais jamais autant eu mal. Cela t’apprendrait. Cela t’apprendrait à aimer. Tu haletais, ta main tremblait. Elle avait compris, et pourtant elle ne bougeait plus, pétrifée de peur. Oui au fond, tu semblais l’effrayer, tu étais bien plus fort.Néanmoins, en ce moment même vous étiez tout autant l’un que l’autre apeuré. . « Ne fais pas ça, je t’en pris. Je m’en irais, je partirais, je te le jure. Mais je ne veux pas mourir. » Tu allais tuer la personne que tu aimais pour eux. L’enlever à sa famille, à son entourage. En étais-tu réellement capable au fond ? N’aurais-tu pas du laisser ce mangemort le faire pour toi ? Tes pensées s’entrechoquaient dans ton esprit, contradictoires à souhait. Tu ne savais plus si tu devais t’en vouloir. De longues perles salées roulaient à présent sur ses joues rougies par le froid. Les tremblements se propageaient dans tout ton corps. Toi Aaron Rosier, affaibli par une fille, une moldue qui plus est. Jamais personne n’aurait pu le croire tant l’idée paraissait risible. Elle avait réussi à te rendre faible. « S’il te plait.. » Elle attrapa faiblement ta main, que tu t’empressas de dégager. Elle sanglota un peu plus fort. Et le pire dans tout cela, était qu’elle ne partait pas, qu’elle ne tentait pas de s’échapper. Comme si elle avait foi en toi. Comme si elle ne te pensait pas capable de ça. Et rien que pour l’orgueil et ta fierté tu aurais pu lui montrer. Peut-être que si tu l’avais vu courir, tu n’aurais pas eu le cœur à la rattraper. Elle aurait du. Peut-être.
« Si tu savais à quel point je suis désolé.. » Elle courrait d’immenses risques en te fréquentant, c’est ce que tu devais alors te répéter. Tout rentrerait dans l’ordre. Pourquoi tant de difficultés à ôter la vie à une simple moldue ? Oui c’était ainsi que cela devait se dérouler. « Aaron.. » Tu sortis furtivement ta baguette. « Je t’aime Louise. » murmuras-tu, de façon presque imperceptible. Ton cœur rata alors un battement. Tu aurais voulu la serrer dans tes bras une dernière fois, l’embrasser mais tu ne saurais si par la suite tu aurais été capable de grand chose. Tu ne pouvais affronter une seconde de plus son regard implorant, ses larmes. Elle était tellement belle. « Moi aussi je t’ai.. » « Oubliettes. » Une étincelle, puis plus rien. Non, tu n’avais pas eu le courage. Tu avais été faible. Et c’est ce regard vide, ces yeux incompréhensifs que tu dus affronter le temps d’une seconde. Cette malheureuse seconde où elle se demandait bien qui tu étais. Alors tu te volatilisas et plus jamais tu ne cherchas à la revoir. La seule chose que tu espérais, c’était que quelqu’un d’assez généreux fasse l’effort de te jeter un sort d’amnésie à toi aussi. Pour ne plus jamais souffrir de cette manière.
 


+ Seven billion ways to bury sadness,
here we are.


« Aaron, nous avons quelque chose à t’annoncer. » Tes parents avaient du mal à cacher leur joie et leurs sourires éclatants en arrivaient presque à te filer la migraine. Plissant les yeux, tu les scrutes, assis en face d’eux. Tu lances un regard à ta sœur à tes côtés mais celle-ci ne semble pas non plus savoir de quoi il en retournait.  « Je vous écoute. » Ton air détaché eut le don de rembrunir quelque peu ta mère qui espérait probablement voir sur ton visage un peu plus d’excitation à l’approche d’une soit disant bonne nouvelle. Après toutes ses années, celle-ci ne te connaissait pas encore suffisamment pour savoir qu’il était pratiquement impossible de te voir la mine réjouie. La moitié de ton entourage, de tes vieilles connaissances d’Hogwarts pourraient même en témoigner s’il le fallait. Tu n’avais jamais l’air heureux. Ironique, sarcastique accompagné de cet éternel sourire en coin, oui. Mais sinon, jamais. « Nous avons pris une grande décision, qui t’assurera un futur heureux, nous te le promettons. » Elle piquait soudainement ta curiosité. Non pas que tu fusses intéressé, tu savais que ce genre de propos dans leur bouche ne présageait en général rien de bon mais tu désirais savoir ce qui semblait tant les égayer par les temps qui couraient. « Il est temps que tu penses à trouver une femme pour finir tes jours Aaron. » Tu ne peux t’empêcher d’écarquiller les yeux. Non, ça ne présageait vraiment rien de bon pour toi. « Et maintenant que ta sœur a enfin trouvé son compagnon, nous avons décidé de te fiancer à la jeune Nott. » «  Une grande famille sang pur soit dit en passant. » Ajouta ton père, l’air de rien. Seulement, tu étais trop ébahi pour relever la tentative de préserver une fois de plus votre famille d’une descendance mêlée. « Tu t’entendais tellement bien avec elle, et vous formiez un si beau couple durant ton bal de fin d’année. » Ta génitrice semblait s’extasier, s’imaginant probablement déjà le jour de votre mariage arrangé. Car c’est bien de cela que l’on parlait. Un mariage arrangé. A vrai dire, tu te souvenais vaguement de ce bal. Tu te souvenais très bien de Megara Nott, de votre relation pour le moins étrange, mais tout cela te paraissait si lointain maintenant. Comme si tu étais à des années lumières de tes années à Hogwarts. Tout semblait moins compliqué à cette époque là.

Tu ne pouvais véritablement rien dire. Après tout qu’aurais-tu pu répondre ? Tu ne pouvais te rebeller, tu n’aurais pas la force de dire non. Tu te doutais qu’un jour pareil arriverait, mais peut-être pas aussi tôt. Et puis Megara. Cela faisait quelques années maintenant que vous vous étiez perdus de vue.  Depuis l’obtention de ton diplôme en y réfléchissant. Vous n’aviez jamais été réellement amis à Hogwarts. Une relation d’intéressé à intéressé, c’était tout. Avec quelques avantages physiques soit dit en passant. Une sorte de donnant-donnant, en ayant la certitude de recevoir quelque chose de l’autre en retour. Une famille pro-mangemort au sang tout aussi pur que le votre. Leur choix avait été vite vu et il avait fallut qu’ils se souviennent d’un misérable bal pour penser vous réunir. Tu soupiras intérieurement. Tes parents attendaient une réponse qui ne venait pas. Alors tu te levas lentement, contourna le sofa, t’apprêtant à quitter la pièce sans un mot. « Aaron !  » « Oui ? » « N’es-tu pas donc pas heureux ? Dis-nous quelque chose ! » Un simple sourire nonchalant qui, tu le savais, exaspérait au plus haut point ta mère. Haussant les épaules, tu fis mine de réfléchir. « A quoi bon. »


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