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 they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara)

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Primvert O'Leary

Primvert O'Leary


SORTS JETÉS : 148
AVATAR : cara delevingne
CRÉDITS : .Reed
BAGUETTE : fait d'un bois de cèdre, contenant une plume de phoenix, mesurant vingt-six centimètres, rigide.

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MessageSujet: they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara)   they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara) EmptyDim 15 Déc - 7:50


⊹  
if we live our life in fear, i'll wait a thousand years
just to see you smile again

Tu fixais l'horloge en face de toi. Tu attendais qu'elle fasse un boume et que le petit canari sorte pour t'annoncer qu'il est tel heure. Tu te rappelais de ce cadeau, offert à ton mariage. Un pitoyable mariage, il faut dire. C'est con quand même. Tu t'attendais à vivre une vie fabuleuse avec ton mari, mais c'était sans compter sur ton attachement à une certaine personne que tout cela tomba à l'eau. Elle qui t'avait tant fait vivre. Tu repensais à elle. Tout le temps. Chaque jour. Chaque minute. Chaque seconde. Son souffle était ton oxygène. Tu regardais encore une fois l'heure. Une photo de ton illustre mariage, posé sur un meuble avec un bouquet de rose, tu baissas la tête. Tu n'avais pas dormi de la nuit. De ne plus la voir au ministère t'était mortelle. Depuis qu'elle avait quittée son boulot, tu n'avais plus aucun contact avec elle. En fait, même au ministère vous vous croisiez, sans vous parler. Si c'était pour vous parler, c'était tout simplement pour vous arracher les cheveux à l'une et à l'autre. Mais sentir ce contact contre sa peau te faisait frissonner. Elle réveillait en toi, la femme que tu étais le plus au monde. Une orpheline, veuve, mais amoureuse, d'une femme. Rien qu'à entendre cette phrase, tu balanças le cadre que tu avais sous ta main. Ceci te répugnait tellement. Tu repris ton souffle avant de passer ta main dans tes cheveux. Tu allas près de ton sac, sortant un paquet de cigarette. Tu pris le rictus de prendre un long plaisir, te délectant de ce plaisir. Tu finis celle-ci quand l'oiseau sorti de sa cage. Il était neuf heures du soir. Une jeune femme au chômage comme elle ne devait pas faire grand-chose à cette heure pareille. Tu attrapas un petit biscuit avant de le déguster après une tasse de thé. Tu enfilas directement ton manteau qui cachait ta si belle et fine silhouette. La baguette dans la poche, tu sortis de chez toi. Tu te rendis dans un lieu où tu pouvais aller à Godric's Hollow, toi qui habite la charmante capitale de l'Angleterre. Arrivé dans ce village par transplanage, tu effectuas un regard sur toutes les maisons. Après tout, tu savais où elle habitait. Marchant dans la rue recouverte de neige, tu ressentais une flamme dans ton coeur. Tu n'avais pas envie de passer la nuit à torturer des âmes tout en sachant que le faire dans ce lieu ferait savoir au monde que tu n'es pas celle qu'il prétende. À un moment, tu croisas une vieille sorcière qui te regarda avec de grands yeux ronds. Tu t'excusas poliment, mais celle-ci insista pour te tenir compagnie. Oh mais je vous reconnais madame. Vous êtes la femme de ce pauvre Adhémar, du moins vous étiez. Toutes mes condoléances. Une de mes amis est une cousine germaine de celui-ci et m'a appris la nouvelle. Si je puis faire quelque chose pour vous, n'hésitez pas. Le fait quel t'appelle madame ne te gênait pas. Où plutôt, peu. Après tout, tu étais habitué maintenant. Tu souris doucement en battant des cils comme une enfant sage et douce. Oh je vous en pris madame, les excuses sont pour moi. Je vous en remercie. Je dois vous dire que j'ignore où habite la certaine Megara Lancaster. Elle a oublié ceci au ministère il y a longtemps et on m'a chargé de lui rapporter. Tu montras un coffret. Ceci t'appartenait, mais tu n'avais pas envie de déballer ta vie personnelle à une vieille bique qui passait par là et qui avait osé te délivrer de tes pensées. Celle-ci t'indiqua le chemin à prendre avec une maison calme et paisible au bout. Tu l'as remercia avec une envie de lui jeter un sort, mais ton envie s'envola en voyant la distance qui te séparait de Lancaster. Tu avanças le pas, rapidement. Les lumières étaient allumées. Tu admirais la belle maison conviviale en imaginant sa tête lorsqu'elle aurait découvert ce que son père lui avait offert. Megara était comme ça, tu lui faisais plaisir, elle te souriait, mais n'hésitait pas à faire la peste par derrière. Tu toquas doucement. Tu espérais quel arrive directement, quel se jette dans ton cou et quel te sourie comme à l'époque de Poudlard. Mais rien ne se fit entendre. Tu toquas une nouvelle fois avant de regarder par le judas. Par ce mouvement, la porte s'ouvrit doucement. Celle-ci n'était pas fermée. Tu entendis des rires qui provenaient de l'étage. Megara ? C'est Prim ... Ta porte était ouverte. Tu voulais la prévenir, mais ta voix était si petite qu'elle ne pouvait l'entendre. Tu refermas celle-ci avant de l'entendre de nouveau rire. Elle était heureuse sûrement. Tu refermas la porte avant de monter à l'étage. Tu remis ta jupe en place, soignant ton image avant de monter. Tu te dirigeas vers les rires avant d'ouvrir une porte. Ta baguette glissa de ta main aussitôt. Tes yeux s'écarquillèrent. Ton coeur chavira. L'envie de vomir te prit. Megara était allongée dans son lit, au bras d'une femme. Tu épargnas de regarder la scène plus longtemps et ramassa ta baguette aussitôt. La prochaine fois, ferme ta porte à clef Lancaster quand tu as ce genre de visite. Tu tournas rapidement le dos comme pour partir. Tu descendis aussitôt les marches avant de te précipiter dans le salon. Du moins, un endroit où de l'alcool fort se trouvait. Tu reconnus le petit bar familial et tu cherchas le plus rapidement une bouteille de whisky avant de te faire un rapide verre et de l'avaler, cul sec. Celui-ci te brûla la gorge et tu toussas un long moment. Tout ce que tu savais, c'est qu'il te fallait oublier. Mais ce n'est pas pour autant que tu allais jouer la jeune femme blessée, qui allait partir en courant. Non. Tu tenais bien trop à rester forte et fière. Surtout devant Megara.
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Megara Lancaster

Megara Lancaster


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AVATAR : Anna Speckhart
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MessageSujet: Re: they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara)   they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara) EmptyDim 15 Déc - 10:02

Elle n'aimait pas rester seule. Elle ne supportait plus de l'être. Ça lui rappelait tout ce qu'elle n'avait pas. Tout ce qu'elle avait perdu. Et tout ce qu'elle n'aurait jamais. A chaque fois qu'elle se retrouvait en tête à tête avec elle-même, Megara ne pouvait s'empêcher de penser à elle. La femme qui hantait ses nuits et dévorait ses journées. La femme qu'elle désirait avec une telle ardeur que ça lui faisait mal. Mal de ne pas pouvoir se l'approprier. Mal de dépendre autant de quelqu'un. Mal. Mal tout simplement. Plus les jours passaient et plus la douleur grandissait, telle une plaie se gangrenant lentement. Insidieusement. Elle essayait de se persuader que le phénomène s'estomperait avec le temps. Parce que tout s'efface avec, pas vrai ? Parfois, elle en arrivait à se haïr. Pourquoi Prim ? Pourquoi la seule personne qui la rejetait ? Pourquoi l'avait-elle seulement rencontrée ? Tout aurait été tellement plus facile si elle n'existait pas. Son cœur se serra un peu plus. Son visage blêmit d'un seul coup. « Ça va ? » A vrai, dire, Megara se le demandait elle-même. Elle tourna la tête en direction de sa compagne d'un soir et lui offrit un sourire qui se voulait rassurant. De ses doigts fins, elle prit une mèche blonde et commença à jouer avec. Encore quelque chose qui lui rappelait Prim. Tout lui rappelait Prim. Et ça la tuait. Ça la tuait tellement. « Ça va, ne t'inquiète pas. » Elle déposa sa main sur sa joue et l'embrassa tendrement. Elle avait cette fâcheuse manie de répondre d'une façon extrêmement vague et de détourner l'attention lorsque les questions ne lui plaisaient pas. Megara sentit un sourire se former sur les lèvres de sa conquête. « M'oui. On va dire que ça passe pour cette fois. » Elle commençait à la connaitre. C'était en partie pour ça que la brune l'appréciait : quand la Lancaster ne souhaitait pas aborder un sujet, Pearl -c'était son prénom- lâchait l'affaire. C'était simple. C'était ce dont elle avait besoin en ce moment. De la simplicité. Un rire cristallin s'échappa des lèvres de Megara. Un rire presque sincère, pour changer. Elle passa son bras autour de la taille de la blonde. « Je t'aime. » Haha. La bonne blague. Son esprit semblait quasiment lui rire au nez. Mais elle le disait à chaque fois. Peut-être qu'un jour, elle réussirait à se convaincre de ses propres mensonges. Au fond d'elle, c'était ce qu'elle espérait. Heureusement que ses mensonges restaient convaincants, eux. La blonde, seulement à moitié bernée, se contenta d'esquisser un sourire et se lover dans les bras de la Lancaster. Un silence reposant vint s'installer dans la pièce... Un silence qui permit à ses pensées de retourner vers Prim. Elle ne s'en n'irait donc jamais ? Pars. Pars. Pars. Pearl brisa soudainement le flot de ses pensées, comme si elle avait entendu les supplications silencieuses de Megara. Son ventre se mit à gargouiller bruyamment. « Je suppose que c'était le moment glamour de la soirée. » Elle haussa des épaules, puis toutes deux éclatèrent de rire. Rire. Rire lui permettait d'oublier ses tourments le temps de quelques secondes. Pour ça, Megara lui en était reconnaissante.

Avant qu'elle n'eut pu sortir son "je vais nous commander une pizza", quelqu'un pénétra soudainement dans la chambre... Prim ? La brune cligna plusieurs fois des yeux, mais revint bien vite à la réalité aux paroles acerbes de sa blonde. Elle haussa un sourcil moqueur. O'Leary osait lui faire des reproches en plus. C'était le comble. L'hôpital qui se foutait de la charité. Megara n'eut pas le temps de lui lancer son venin à la figure, puisque l'intruse prit la fuite aussi vite qu'elle n'était arrivée. Elle sembla brusquement prendre conscience de la situation. Merde. Merde, merde, merde ! La brune partit en courant à sa suite sans se soucier de Pearl. Elle l'avait complètement éclipsé de son esprit. Encore en sous-vêtements, elle attrapa un t-shirt à la volée et retrouva Prim dans son salon. Là. Un verre à la main. Elle ne savait pas comment réagir. Son égo lui soufflait des méchancetés à l'oreille tandis que son cœur lui disait le contraire.... Son égo l'emporta. Comme presque toujours. Et puis, ce n'était pas une vieille chaussette qu'on pouvait jeter et reprendre à sa guise. Elle valait beaucoup mieux que ça. « Qu'est-ce que tu veux madame Adhémar ? » Le Adhémar se voulait blessant. Son ton était sec. En parfait accord avec ses yeux glacials. Elle alla s'installer sur le canapé, déposant ses pieds croisés sur la table basse. « Tu en as déjà marre de jouer les veuves éplorées ? » Cette fois, sa voix tirait plus sur le sarcastique. En apparence, Megara semblait parfaitement calme. A l'intérieur, elle tentait vainement de réprimer le mélange de colère, de tristesse et d'affection qui bouillonnait. Ses yeux se baladaient tranquillement sur le corps de Prim. « Ou peut-être que tu prends plaisir à me pourrir la vie. Que sais-je. C'est un jeu pour toi ? C'est ça ? » Une pointe de haine perçait la cuirasse de sa phrase. Elle aurait tellement voulu que ça ne soit que ça. Un jeu. Un simple jeu. Mais ça serait trop facile, non ?
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Primvert O'Leary

Primvert O'Leary


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MessageSujet: Re: they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara)   they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara) EmptyLun 16 Déc - 10:14

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Il t'aidait dure de la voir ainsi. Une brune, la vague à l'âme et les envies suicidaires passagères, donnant son désespoir et son âme à une blonde de passage. Elle te répugnait. Tu ignorais son nom. Peut-être l'avait déjà tu croisés sur ton chemin à poudlard. Mais si tu aurais pu voir ce qui allait arriver à l'avenir, tu aurais écrasé sa tête de poupée contre une rampe du château de façon à l'a rendre plus laide. Elle te ressemblait. Mais elle n'avait pas ce qui faisait de toi, toute la différence des blondes de Megara. Toi, tu avais des taches de rousseur. Et celle-ci encrait ton âme d'une douce et lugubre vendetta. Celle-ci représentait tant la folle furieuse que tout le monde ignorait. Tu détestais tant cette odeur de bonheur qui flottait dans l'air quand tu étais arrivé. Tout semblait faux. Tout était faux. Megara ne devait pas se trouver dans ses bras à moitié vêtu. D'ailleurs, on ne parlera pas de la sensation qui s'est propagée dans le bas de ton corps en voyant ce corps divin dans une tenue qui lui allait incontestablement bien. Après tout, Megara pouvait tout porter, elle avait ce corps de déesse qui te faisait toujours une drôle de sensation dans le bas du ventre. Elle représentait pour toi, la femme idéale. Elle n'avait pas d'emploi, mais se faisait respecter. Ces parents pourraient lui crier dessus si jamais elle annonçait ce qu'elle éprouvait pour les femmes, mais sa grande soeur rattraperait le coup et Megara serait simplement hors d'haleine de sa famille. Sans famille, mais avec la personne qu'elle aime plus que tout. Alors que toi ... d'ailleurs, cette personne ne serait sûrement pas toi. Elle avait tellement l'air heureuse à ces côtés, que tu en étais mal. Mal de voir tant de bonheur alors que pendant deux ans, tu vivais avec le malheur. Sans compter ce qui s'était passé il y a très peu de temps. Il faut dire que Gabin n'était pas l'homme dont tu rêvais. Mais il était ton frère. Du moins c'est ce que vous vous disiez. Il savait que tu ne l'aimais pas. Il savait tout. Dès qu'il t'avait vu poser le regard sur Megara il avait compris. Mais il comprenait en silence et n'avait pas besoin d'une validation par oral comme Megara en avait besoin. Elle avait toujours besoin de savoir que tu lui appartenais, que tu lui étais faible de toute façon. Elle se sentait moins puissante le jour de ton mariage au moment où Gabin posa ses lèvres sur les tiennes. Car ce ne devait pas être les lèvres de celui-ci, mais plutôt des tiennes. Chacun des deux ne méritaient pas d'avoir ce sentiment d'impuissance envers toi. Tu avalais le liquide avant qu'elle n'arrive, un long t.shirt recouvrant son corps presque dénudé. Qu'est-ce qui te retenait de lui arracher d'un coup ? Sûrement les paroles qu'elle venait de prononcer. Qu'est-ce que tu veux madame Adhémar ? Tu relevas la tête avec un salut. Tu ne répliquas pas, c'était plus prudent. Il ne fallait pas que tu montres ta vraie nature à cette futile mudblood. Il fallait plutôt que tu joues la carte de la petite veuve meurtri et cocu dirait-on ? Tu en as déjà marre de jouer les veuves éplorées ? Prononça la brune de sa voix grave et sarcastique. Tu te retournas pour contenir la rage qui montait. Tordre le coup de cette idiote te venait en tête. Mais le faire devant Megara te serait mortelle. Disons simplement que je suis venu rendre visite à une amie de longue date qui elle se permet de se promener dans de légers accoutrements avec une autre sal... blonde dans un lit. Ta voix était devenue crispée. Ta main serrait le verre et tu te retenu de lui hurler dessus. Elle du émettre un sourire au bruit sourd et silencieux de la pièce. Le feu crépitait dans la cheminée et dégageait une chaleur qui n'arrivait pas à remplir vos coeurs hantés par le froid de la haine. Ou peut-être que tu prends plaisir à me pourrir la vie. Que sais-je. C'est un jeu pour toi ? C'est ça ? Tu te retournas aussitôt, faisant battre tes cheveux blonds et longs dans un courant d'air. Lui faire volte face, comme ci pour voir que dans le son de sa voix, elle était touchée. Même blessée. Tu ne souhaitais pas la voir pleurer. Tu ne voulais pas lui faire du mal. Tu t'avanças vers elle avant de t'asseoir près d'elle. Je .... Je ne te ferais jamais sou... Une silhouette blonde t'arrêta. Tu voyais cette blonde, te regarder d'un air menaçant. Tu avanças vers elle avec un air en colère. Mais tu changeas aussitôt de visage, avec un air plus doux. Je m'excuse mademoiselle, mais cette conversation est privée. Cela consiste normalement entre une ancienne mission qu'a effectuée mademoiselle Lancaster au ministère. Je vous prierais donc de sortir avec toutes mes excuses possibles. La blonde ne compris pas, mais tu portais une telle obligation et autoritaire qu'elle alla embrassée Megara puis sortie sans faire de pas. Tu aurais pu tout lui dire. Directement. Si elle n'avait pas fait ce geste. Tu tournas directement le dos à Megara, retournant près du bar pour cacher la larme qui coulait le long de ta joue. Elle était ta faiblesse et tu le savais. Les points serrés et les mains tremblantes, tu regardas le verre de whisky que tu essayais de remplir en cachant les tremblements fébriles. Tu marquas une pause, la chevelure recouvrant ton dos. Tu ne savais ce que pouvait fabriquer Megara, mais à cause de cette blonde, la douceur qui s'était installée en toi était partie directement. Tu as peut-être raison. Je me rends compte que je suis venue car il me manquait ce whisky. Ta famille m'en avait offert une fois. Je l'ai toujours appréciée. Ta voix se laissait traînante et flottante dans l'air. Tu marquas une pause. La réelle question était, pourquoi tenais-tu tellement à elle, puisque ta vraie nature t'horrifiais?
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Megara Lancaster

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MessageSujet: Re: they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara)   they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara) EmptyLun 16 Déc - 12:33

Megara aurait dû relever le "salope" presque prononcé. Elle aurait même dû défendre Pearl. C'était une gentille fille. Vraiment. Mais il n'en fut rien. A la place, la première partie du discours de la blonde vint scarifier son esprit en lettres indélébiles. Venue rendre visite à une amie de longue date hein ? Elle n'avait même pas besoin de rire pour lui faire comprendre à quel point c'était ridicule. Et la voix irritée que Prim avait employé n'y changerait rien. Quoique. La jalousie apparente de sa blonde lui plaisait indéniablement. Une part d'elle l'appréciait pour ce que c'était : une preuve d'amour. L'autre en revanche, se délectait de sa souffrance. O'Leary ne méritait que ça. Souffrir. Souffrir comme elle avait souffert de la voir avec un autre. Avec ce satané français. Cet Adhémar qu'elle aurait voulu elle-même envoyer bouffer des pissenlits par la racine. Sa dernière réplique sembla la faire tiquer. Cinglante. Haineuse. Froide. Froide comme le vide que Prim avait imposé à son cœur. Elle avait désormais toute son attention. Son visage... Son doux visage. Megara fut quelques secondes hypnotisée par ces traits qu'elle affectionnait tant. Qu'elle voulait s'approprier plus que de raison. Ce désir exacerbé la bouffait de l'intérieur. Rongeait son esprit pourtant autrefois hermétique. O'Leary l'avait rendue faible. Si faible. Prim eut l'air compatissante. Comme si cette faiblesse apparente brillait tel un phare en pleine nuit de ténèbres. Des ténèbres aussi noirs et abyssaux que ceux qui hantaient le cœur morcelé de la brune. La plus jeune vint la rejoindre sur le canapé avec cet air presque désolé. Cet air désolé porteur d'espoirs. A cet instant précis, Megara se surprit à entrevoir une lueur d'espoir. Une toute petite lueur d'espoir. Les choses étaient-elles réversibles ? Les deux jeunes femmes n'avaient-elles pas pratiqué des chemins séparés trop longtemps pour espérer se retrouver un jour ? Mais c'était sans compter sur l'apparition furtive de Pearl, que Prim s'empressa d'ailleurs d'aller rencontrer. L'ainée n'avait jamais remarqué la similitude de leurs prénoms jusqu'à aujourd'hui. Ça tenait sans doute plus de l'inconscient que du hasard. Tout la ramenait toujours à Prim. Lancaster haussa des épaules mais tourna tout de même la tête en direction de ses deux blondes. Par précaution peut-être. Elle ne souhaitait pas terminer sa soirée à l'hôpital. Ou peut-être encore par peur. Malgré ce qu'elle pouvait clamer haut et fort, Megara se souciait beaucoup de ce qu'on pensait de sa petite personne. Le ton autoritaire de O'Leary dissuada Pearl de poser des questions. Soit dit en passant, son excuse était sacrément bidon... Mais plausible d'un point de vue externe. La brune prit un air faussement désolé lorsqu'elle vit Pearl s'approcher d'elle pour déposer un baiser sur ses lèvres. « Je t'appelle demain. Je t'aime. » Un simple murmure. Sa voix était douce. Chantante. Et sur une dernière caresse à la joue de la part de Lancaster, l'intruse de la conversation s'en alla. Prim retourna vers le bar pour se servir un nouveau verre. Les tremblements qui parcouraient son corps n'échappèrent pas à Megara. Son cœur se serra directement. Voila qu'elle regrettait ses gestes d'affection à l'égard de Pearl. Enfin. Ça c'était avant. Avant que O'Leary ne vienne tout gâcher avec sa réplique à trois francs six sous. Elle l'avait rejetée. Fallait-il vraiment qu'elle le lui rappelle ? Lancaster n'allait certainement pas attendre le cœur en miettes que Prim daigne revenir vers elle... Si le retour avait été prévu dans ses plans évidemment. Où serait-elle si Gabin était encore en vie ? Certainement pas ici. C'était pour cette raison qu'elle essayait de l'oublier. D'oublier ses mèches blondes. Son parfum. Ses tâches de rousseur. Ses traits. Sa voix. Son rire... Une haine viscérale vint soudainement percer le visage de Megara. Elle n'avait pas le droit de se pointer comme ça ! De lui faire de tels reproches silencieux ! De la briser et de repartir jouer son rôle de veuve éplorée ! Elle se leva du canapé et fit rapidement son chemin jusqu'au bar. Jusqu'à Prim. « Quoi ? Ma famille ou le whisky ? » C'était sarcastique. Elle savait très bien que Prim parlait de ce putain de whisky. Les Lancaster étaient tout sauf agréables à côtoyer. « Si ce n'est que ça... Tu n'as qu'à prendre la bouteille et t'en aller avec ! » C'était bien ce qu'elle avait fait avec le cœur de Lancaster. Lui arracher et partir avec. La brune ouvrit le placard et se saisit d'une autre bouteille de whisky. « Tiens je t'en offre même une deuxième ! » Sa voix éraillée mais déformée par colère reflétait toute la tristesse, l'aigreur et le cynisme qu'elle renfermait au plus profond de son être. Prim avait le don de lui faire perdre son sang-froid. Sa patience. Son contrôle d'elle-même d'habitude si parfait. Elle savait que devant la blonde, elle pouvait se permettre d'exploser. D'être qui elle était vraiment sans avoir à faire semblant ou à se retenir. « Vas-y, prends-les ! Prends tout et casse-toi de là ! » Elle avait haussé un peu plus le ton. Contre son gré, des larmes formèrent des sillons sur ses joues. Pas de sanglots. Pas de tremblements ou de soubresauts. Juste des larmes silencieuses empreintes d'un mal être infini. Elle lui tourna le dos et fit quelques pas dans le salon. « Je te hais ! » Un cri perçant tout droit sorti du plus profond son cadavre de cœur. « Je te hais... » Souffla-t-elle en écho avant de se laisser glisser au sol contre le mur le plus proche. Elle voulait tant la haïr... Si seulement c'était vrai. Elle voulait tant pouvoir se libérer de cette emprise. De cette dépendance.
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Primvert O'Leary

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MessageSujet: Re: they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara)   they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara) EmptyMar 17 Déc - 7:59

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Pourquoi fallait-il que cela vous fasse souffrir à l'unissons. Tout le monde délectait des paroles à son aise sur le véritable amour. Tes grands-parents disaient que cela se ferait tout seul citant Gabin et toi. Les livres de magie disaient que cela n'était qu'une chose magnétique entre un sorcier et une sorcière ou sorcier et moldu. Tes collègues de travail te disais que l'amour c'était beau et que ça devait donner des papillons dans le ventre. La confrérie ? Ne parlons pas de leurs pensées sur une chose qui n'existe pas pour eux. Et ce n'est pas en allant te confier à des autres tueurs comme toi qu'on allait t'aider. Mais l'amour, c'était ça. Souffrir pour l'être aimé. Le voir souffrir à son tour. Pouvoir le serrer dans ses bras sans gêne. L'amour c'est se brûler les ailes de l'innocence et de la haine, faire une trêve avec la pudeur et entrer dans le bataillon du coeur de l'autre. Dans ta tête, c'était tellement poétique que cela t'horrifiait plus qu'autre chose. Megara se tenait là, derrière toi, pendant que tu jetais se regard si doux et pourtant si meurtrier. Des baguettes chargées sur le sortilège interdit de la mort se trouvaient à la place de tes yeux. Je t'appelle demain. Je t'aime. Tu ne fis comme ci de rien étant, cachant la si douce larme, preuve de faiblesse envers Lancaster. Tu cachais le plus possible ces tremblements qui marquaient ta peau. Devant Megara, tout pouvait t'arriver. Ce que l'on appelle le cerveau avait décidé de foutre ton sang froid K.O pour te donner l'air faible. Mais après tout, c'est ce que tu étais. Une âme faible. Faiblement soumise à l'amour que tu portais pour Megara, écorchée vive de la souffrance. Tout aurait pu aller bien si ta petite fierté de merde ne venait pas enflammer la braise de colère qui surgissait en Megara. Elle s'approcha après que tu ai finis, d'un air plutôt colérique et sarcastique. Quoi ? Ma famille ou le whisky ? Tu tournas la tête avant d'avaler un verre, le pointant sur elle comme pour faire vibrer ton verre contre le siens, inexistant. Si ce n'est que ça... Tu n'as qu'à prendre la bouteille et t'en aller avec ! Tes yeux s'écarquillèrent sous sa voix forte qui se voulait violente, séchant la larme sur ta joue. Tu l'as regarda droit dans les yeux, le regard plein d'incompréhension. Puis elle ouvrit un nouveau meuble et pris une autre bouteille. Elle te l'a donna sur le champs avant de te parler, comme ci tu étais la personne qu'elle détestait le plus. Tiens je t'en offre même une deuxième ! Tu ne fis rien avant d'attraper la bouteille. Elle te détestait plus que tout, mais t'offrais du whisky. Bon, bah, personnellement, je voudrais que beaucoup de personne me déteste. Mais toi, tu restais là, fixant ces bouteilles avant de relever la tête et voir son regard qui pouvait lui aussi te tuer. Vas-y, prends-les ! Prends tout et casse-toi de là ! Tu vis alors une larme sur sa joue. Mais elle en dépit de toi, pleurait avec légèreté. Comme une femme. Toi, tu pleurais encore comme une gamine de quinze ans qui s'était fait plaquer par son mec. Tu l'as regardas avant de la voir à son tour te tourner le dos. Votre relation n'était que basé sur le mouvement de vos pieds. Un moment tu lui tournais le dos, la laissant seule face à toi. Puis elle venait en face et repartait, te laissant pour cette fois, seule. Je te hais ! Ton coeur fit un bon. Jamais tu n'avais cru entendre cette phrase. Jamais tu n'avais pensé qu'elle oserait te le dire en face. Jamais tu n'avais imaginé la voir te crier ceci dans la figure. Elle venait d'éteindre la petite flamme de ton coeur. Je te hais... Ce petit écho soufflé te poignarda encore plus. Tu n'avais pas besoin qu'on te le redise encore une fois. Tu n'avais pas besoin ressentir cet arrachement mortelle à l'espoir que tu avais. Elle s'était assise contre un mur, comme fatiguée physiquement. C'est sûr que gueuler à son fantasme que l'on la haïssait, c'était dur. Mais le mal était fait. Tu relevas la tête avant de faire éclater la bouteille au sol. Tu pris l'autre bouteille que tu lanças directement contre le mur d'en face, visant quelques mètres à côté d'elle. Voilà ce que j'en fais de ton whisky si bien tenu ! Ta voix était non plus suave comme avant, mais dure. Si dure et si ferme que l'on pouvait percevoir la haine et le chagrin qui dansaient frénétiquement ensemble. Tu attrapas un nouveau pot en verre avant de l'éclater contre le sol. Tu crois que c'est si facile pour moi ? Tu crois que j'ai pris du plaisir à l'épouser et à jouer la comédie ? Crois-moi que ce jour a été le jour le plus triste de ma vie ! Mais lui au moins, il avait quelque chose que toi tu n'avais pas. Tu avanças vers elle doucement, écrasant le verre contre tes chaussures à talons du ministère qui te donnait un air de femme d'affaire moldu. Lui au moins, il avait l'audace de me dire qu'il ne m'aimait pas. Que le mariage ai lieu ou non. Elle savait où tu voulais en venir, elle savait ce que tu visais. Tu cherchais à lui faire cracher le morceau, lui faire dire la chose à laquelle tu t'attendais. Tu tournas le dos à ton tour avant d'aller devant la fenêtre. Tu regardais l'extérieur avant de voir la neige tombée de nouveau. Tu luttas pour ne pas te jeter sur Megara et l'embrasser et lui clamer ce que tu pensais être une haine, mais plutôt un amour fougueux. Tu te rappelas de cette blonde soudainement. Tu croisas tes bras sous ta poitrine, essayant de réprimander les battements de celle-ci qui allait bientôt transpercer ton corps. Tu me diras, cette blonde te mérite. Elle est assez docile et j'ai toujours su que tu aimais ça chez les gens. Tu te retournas et tu t'appuyas contre le mur d'à coter. Tu n'osais plus rien dire puis tu l'as regardas avec un petit sourire faible. Ce sourire qui ne voulait pas forcément se faire pardonner, mais qui se voulait révélateur. Vos sauts d'humeurs t'avais toujours amusé, surtout dans la situation dans laquelle tu te trouvais. Vraiment pathétique. Ta voix se faisait mielleuse et douce. Elle savait ce que tu visais encore une fois dans tes paroles. Tu visais ce comportement que vous partagiez ensemble. Enchaînant amour et haine. Horreur et rire. Souffrance et plaisir.
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Megara Lancaster

Megara Lancaster


SORTS JETÉS : 18
AVATAR : Anna Speckhart
CRÉDITS : angel dust

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MessageSujet: Re: they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara)   they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara) EmptyMar 17 Déc - 10:03

Elle fixait un point invisible sur l'horizon, comme pour ne pas rencontrer son regard. Elle souhaitait que tout ceci ne soit qu'un vulgaire cauchemar. Mais sa vie en dehors des songes n'était-elle pas elle-même un lent et pénible cauchemar ? Tout ce temps, elle n'avait fait que survivre dans l'obscurité. Une obscurité dont elle était brièvement sortie à Poudlard. Prim avait été et serait toujours sa lumière... Sa lumière autant que sa perdition. La blonde avait réussi à faire naitre un cœur en Megara. Un cœur qu'elle avait poignardé quelques années plus tard, laissant ce vide, ce trou béant dans le côté gauche de Lancaster. Ce trou disgracieux qu'elle remarquait désormais. Qu'elle avait maintenant besoin de combler. Elle avait senti cette chose battre en elle. Et elle voulait la ressentir à nouveau. Elle ne pouvait plus s'en passer. Prim l'avait rendue dépendante. Ça la tiraillait mentalement. Ça l'épuisait physiquement. Ça la drainait sentimentalement. Un premier fracas de verre vint chanter à ses oreilles. Elle ne daigna même pas bouger le petit orteil. Ni au premier, ni au second d'ailleurs. Pourtant, O'Leary avait pris soin qu'elle le remarque en l'envoyant tout près. La brune sentait toute la haine. Toute la mélancolie de Prim. Megara n'avait même pas besoin de lever les yeux. Elle les sentait. Elle les côtoyait depuis tant d'années. C'était comme deux vieilles amies qu'on pouvait reconnaitre à la voix. Des éclaboussures de whisky et de minimes éclats de verre firent leur chemin jusqu'à elle. Mais plus rien ne semblait l'atteindre. Pas même les paroles acerbes de la blonde. Le pire jour de sa vie... Prim aurait pu ne pas le vivre. Elle aurait pu mettre un terme à cette mascarade avant même qu'elle n'eut commencé. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même et ce n'était certainement pas ce qui allait faire réagir Megara de manière plus positive. O'Leary s'était semble-t-il rapprochée. Lancaster n'y prêta pas une grande attention. Elle était bien au dessus de ces petits tentatives d'intimidation. De provocation. Prim n'avait qu'à le dire elle si elle tenait tant à l'entendre. La brune était dans une phase de transe. De déni peut-être. Elle avait trop d'orgueil pour l'admettre. Parce que tout n'avait toujours été qu'une question d'orgueil entre elles deux, non ? Les choses auraient pu être simples. Auraient pu être belles. Pourquoi ce goût si prononcé pour l'auto-destruction ? Parfois Megara se posait la question et en venait à chaque fois à la même réponse : détruire s'avérait plus facile que construire. Pour construire, il fallait se battre. Et Lancaster n'avait jamais été une battante, peu importe ce qu'on pouvait bien dire. Elle préférait tuer les conflits dans l’œuf. Fuir les problèmes. Fuir tout court. Elle sembla peu à peu reprendre ses esprits. Prim lui faisait face avec ce sourire à peine perceptible. Pathétique... Oui ça l'était. Elles l'étaient. Exploser avait fait un bien fou à Megara. La rage venait de s'envoler. Pour la prochaine demie heure au moins. De longues minutes de silence s'étirèrent avant que Lancaster ne daigne briser cette paix apparente. « Pearl n'a rien à voir avec cette histoire. Laisse-la en dehors de ça. » O'Leary était loin d'être stupide, elle savait très bien de qui elle voulait parler. "Cette blonde docile". Oh elle ne cherchait pas à défendre Pearl. Mais cette histoire ne concernait qu'elles deux. Megara et Prim. Personne d'autre. « Elle était là quand tu ne l'étais pas. C'est tout. » Pas de rancœur, pas de sarcasme à travers sa voix. Pas même un soupçon de reproche. Son ton était tellement monocorde que ça paraissait presque surnaturel de la part de Lancaster. Elle ne disait pas ça pour énerver la blonde. Loin de là. Maintenant que la tension était à peu près retombée, elle préférait la garder aussi basse que possible. C'était juste un fait banalement énoncé. Quelque chose que Prim ne pouvait pas nier. Elle n'avait pas été là. Et maintenant qu'elle était là... Eh bien Megara ne savait pas. Elle ne savait pas comment elle devait réagir. Elle se disait qu'elle valait beaucoup mieux qu'un bouche-trou sur lequel on se rabattait après avoir perdu son mari. Mais elle se disait aussi que peut-être... Peut-être que même encore mariée, Prim aurait fini par revenir vers elle. Lancaster se leva lentement. Comme si se presser lui aurait brisé les os. Puis elle balaya des plis invisibles de son tee-shirt. C'était une vieille habitude qu'elle gardait de son enfance. Une sorte de tic nerveux parfaitement dissimulable. Son faciès reflétait une étrange sérénité. Elle se rapprocha inexorablement de O'Leary puis s'arrêta à un bon mètre d'elle. Ses yeux bleu glace se plongèrent dans ceux de la blonde. « Je ne peux pas. » Commença-t-elle. Sa voix était aussi calme qu'elle l'était elle-même. « Je ne peux pas te perdre encore une fois. Ça me tuerait. » Cette phrase était emplie de toute la sincérité dont elle pouvait faire preuve. C'était rare, mais elle en gardait encore un peu en elle. Cachée. « Et je sais que le seul moyen d'éviter ça, c'est de me tenir à distance. De ne plus te revoir. » C'était tombé comme une sentence. Quelque chose d'irrévocable. Ça lui faisait mal au cœur mais ce n'était rien face à la douleur qu'elle avait ressenti au mariage de O'Leary. Elle ne voulait pas réitérer l'expérience. Et connaissant les grands-parents de celle-ci, ils devaient probablement être entrain de chercher un nouveau candidat. Elle était encore jeune après tout. Et Megara savait. Elle savait que Prim choisirait encore ce stupide mariage plutôt qu'elle. Pour faire honneur aux O'Leary. Parce que sa nature profonde semblait la répugner plus qu'une vie passée aux côtés d'un homme choisi par sa famille. Lancaster comprenait, dans un sens. Elle n'aurait pas fait la même chose. Mais elle comprenait. Sauver les apparences, c'était ce qu'elle avait appris à faire toute sa vie. « Je t'aime. » Un simple murmure. Un souffle de vérité. Une candeur retrouvée le temps de quelques secondes.
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Primvert O'Leary

Primvert O'Leary


SORTS JETÉS : 148
AVATAR : cara delevingne
CRÉDITS : .Reed
BAGUETTE : fait d'un bois de cèdre, contenant une plume de phoenix, mesurant vingt-six centimètres, rigide.

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MessageSujet: Re: they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara)   they'll keep us apart and they won't stop breaking us down (primara) EmptySam 21 Déc - 0:53

⊹  
if we live our life in fear, i'll wait a thousand years
just to see you smile again


C'était toujours ainsi. Elle la grande et toi la faible. Elle la forte et toi la pudique. Sans son premier pas, fait à Poudlard, rien de tout ce que tu pouvais vivre aujourd'hui ne serait arrivé. Jamais tu n'aurais pensé autant être attachée à une personne, comme elle. Et c'était sans compter tes grands-parents qui allaient encore une fois briser votre union sentimentale. Tu ne voulais pas nommer ceci comme de l'amour. L'amour était trop faible comparée à cet attachement. Un fil en plomb vous reliez, quoi qu'il se passe. Que tes bouts de verres lui brise les veines et tu seras enfin sorti de ta douleur. Ton impulsivité ne lui fit rien. Elle ne bougeait pas. Elle restait en plus, comme un pantin désarticulé. Et toi, tu l'as voyais faire, sans oser la bouger. Elle faisait peut-être un coma, vue son air. Mais toi-même tu savais ce quelle faisait. Parce que tu la connaissais mieux que quiconque. Jamais tu ne te vanteras de ce savoir, à part tes grands-parents qui te feront une scène parce que tu restes encore avec cette brune au lieux de penser à trouver un nouvel époux et de reprendre ta vie en main. Ils se fichaient bien de la peine que tu avais pour Gabin - lui-même s'étant sacrifié pour toi - mais tu ne voulais plus entendre le nom d'Adhémar salit une nouvelle fois par l'orgueil. Après que tu ai lancée des accusations de haines envers cette autre blonde, Megara se décida à ouvrir la bouche. Pearl n'a rien à voir avec cette histoire. Laisse-la en dehors de ça. Tu ne bronchas pas. Il ne servait à rien de dire ce que tu pensais actuellement envers elle, car Megara le savait très bien. Elle pouvait lire sur les traits de ton visage une envie soudaine de meurtre envers cette Pearl. Elle était là quand tu ne l'étais pas. C'est tout. Tu baissas directement la tête vers le sol. Tu savais qu'elle avait totalement raison. C'était la pure vérité et cela faisait quand même du mal à entendre. Tu repris une respiration normale avant de regarder de nouveau Megara qui elle n'avait pas bougée. Quand la grande parlait, la faible s'abaissait. Et ça l'était toujours ainsi. Elle se rapprocha rapidement de toi, se relevant. Tu n'osais pas la regarder dans les yeux, la peur au ventre. Elle mit un mètre d'écart entre elle et toi. Enfin c'est ce que tu pensais, tu ignorais la distance qui te séparait d'elle. Ce qui t'importait c'était ce qu'elle avait en tête. Ce n'était pas son genre de se comporter ainsi. Je ne peux pas. Elle fit une pause et reprit. Je ne peux pas te perdre encore une fois. Ça me tuerait. Tu relevas la tête avant de lui faire un tout petit sourire, comme de compassion et d'une envie de la prendre dans tes bras. Mais elle n'avait pas terminée. Et je sais que le seul moyen d'éviter ça, c'est de me tenir à distance. De ne plus te revoir. C'est comme si on venait de casser une nouvelle tes os, un part un. Tu tournas la tête comme ci elle te rejetait. C'était peut-être ça. Tu n'avais pas ouvert la bouche pendant de longues minutes, et tu n'osais plus rien dire. Elle t'avait encore une fois brisée en deux. Tu aurais eu besoin de ce bon whisky que tu avais lancée contre le mur. Mais malheureusement, il était trop tard. Je t'aime. Tu relevas la tête, déjà marquée par une de ces larmes silencieuses à elle. Tu n'osais rien faire. Tu voulais lui dire que toi aussi, tu l'aimais. Que tout irait bien. Mais c'était faux. Si la confrérie apprenait que tu sortais avec le cercle, une guerre entre ces deux clans seraient déclarés. Megara, je ... Tu avais ce don de ne pas pouvoir sortir la vérité de ta bouche. Tu la regardas avant de te retourner vers le canapé où ta cape de sorcière y était déposée. Tu l'attrapas d'un mouvement avant de la passer dans le dos de Megara et de lui attacher autour du cou. Tu n'osais plus la regarder dans les yeux, mais tu t'approchas de son cou et tu lui déposas un doux baiser qui se voulait rempli de saveur et de douceur. Une douceur qui te déchirait l'échine, et te faisait pleurer. Tu attrapas ta baguette et tu te dirigeas vers le porte d'entrée. Tu lui souriais avec douceur avant de glisser entre tes lèvres embrumés de larmes. Au revoir Megara. Ce souffle de voix sortie, tu rentras chez toi, dans le froid total sans ta cape et tu versas de nombreuses larmes, encore une fois. Megara t'avait avouée son amour. Mais elle avait aussi avouée la déchéance de votre probabilité de pouvoir vivre comme un couple parfait. Alors, tu pleuras les larmes de ton corps sous cette triste vérité avant de réussir à ne trouver sommeil que tard dans la soirée. Tu ignorais ce que tu allais faire, pour pouvoir survivre à ce triste destin. Destin d'un soupir mortel.
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