› NOM : Oak, tel un chêne aux profondes racines, aux hautes ramures, famille fière autrefois au sang-pur, ayant perdu de sa flamme désormais blafarde, soufflant d'une chaleur faible. Estern, doucereux accent étranger, qui souffle un vent de légèreté dans le destin dessiné jadis. › PRÉNOMS : on lui a donné pour prénom Sylas, purement anglais, aux saveurs anciennes ; Misandrei est un héritage d'un vieux livres d'histoires que sa mère a toujours aimé. › AGE : vingt-deux ans. › DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 18 décembre, dans la région reculée des îles Costwolds. › STATUT : elle est fiancée, des cendres qui ne riment plus à rien. › STATUT DU SANG : c'est une sorcière de sang-mêlé. Le sang de son père, pur, a rencontré celui de sa mère, mêlé, juste après la guerre. › ORIENTATION SEXUELLE :  hétérosexuelle. › MÉTIER : sans emploi, épave instable. Elle s'était vue dompter les dragons en Roumanie, fouler de ses pieds le marbre du Ministère de la Magie, elle n'a rien accompli, finalement. › BAGUETTE : bois de chêne rouge, plume de phénix, longueur de 29cm, spécialisation en sortilèges. › MAISON A POUDLARD : Poufsouffle, comme si elle fuyait déjà à cette époque le sillage de son frère. › PATRONUS :  son patronus n'a plus pu prendre la forme d'un animal ou de quoique ce soit de reconnaissable depuis bien longtemps déjà. › EPOUVANTARD :  les réminiscences d'un cauchemar qui n'a de cesse de voiler ses paupières, un petit cœur, si fragile, qui ne bat pas, le silence pesant de la mort. › CREDIT : @jaimelannister (tumblr).

› UN SORT : protego, elle a trop souvent échoué à cela. › UNE POTION : veritaserum, il pourrait changer sa vie de bien des manières, les secrets la détruisent. › UN OUVRAGE : fantastic beasts and where to find them, un livre qui la faisait rêver en d'autres temps. › UNE PLACE AU QUIDDITCH : attrapeur, elle aurait aimé être le point d'ancrage de tout un système. › UN MOYEN DE TRANSPORT MAGIQUE : le balai volant, c'est à croire qu'elle aime particulièrement ce qu'elle ne peut avoir, elle n'a guère de talent pour voler sur un balai. › UN MAGE CÉLÈBRE : lady morgana, si légendaire dans bien des récits. › UNE PERIODE DE L'HISTOIRE : l'époque de la fondation de poudlard, élève, elle a toujours rêvé de connaître les fondateurs de l'école, ainsi que tous les secrets qu'ils ont cachés dedans. › UNE CREATURE MAGIQUE : un sombral, c'est invisible et ça peut voler, que rêver de mieux, des fois.

› pseudo : SNOG BOX › prénom : Emma › âge : vingt ans › fréquence de connexion : tous les jours dans la théorie, trois jours dans la pratique, pour les rp's quoi › personnage : inventé › groupe : neutre › commentaire ? : tout ça, ce forum, c'est la classe  

manifestation de son malheur, ses cheveux sont devenus d'un blond presque blanc lorsqu'elle a avalé une potion, destinée à rendre la vie à la rendre fertile à nouveau ; dangereux remède qui lui a fait passer plusieurs semaines à Sainte Mangouste, et qui a altéré sa beauté à jamais ››› discrète et posée, Sylas a passé le plus clair de sa jeunesse dans ses livres et dans ses potions plutôt qu'au club de duel, elle a toujours été plus portée sur le côté théorique de la magie, excellant en métamorphose, études des runes mais se montrant parfois bien dénuée de courage dans les cours de défense contre les forces du mal ››› idéaliste jeune fille, elle a souvent eu tendance à tomber amoureuse trop facilement ; dans ses premières années à Poudlard, elle a longtemps gardé le souvenir de son ami comme de la première personne pour qui elle a ressenti des sentiments amoureux, au combien déplacés, au vu de leur différence d'âge, il a bien vite quitté Poudlard, la laissant là-bas pour faire face à la réalité des choses, de toute manière ››› si, contrairement à son frère, Sylas n'a jamais eu assez de courage pour se lancer dans l'étude de la magie noire, ces derniers temps, les choses sont différentes ; elle a en effet, fait de nombreux passages illicites de l'Allée des Embrumes pour tenter d'y trouver des livres, des potions ou des reliques poussiéreuses à même de lui rendre ce qu'elle a perdu ››› ténèbres l'englobant, l'épousant, elle traîne à présent sur son sillage de nombreux cauchemars, qui la hantent chaque nuit, la poursuivent à chaque fois qu'elle ferme les paupières : sa pire crainte aujourd'hui, et sans doute de croiser la route d'un Epouvantard, et de voir ses peurs, ses cauchemars, ses hontes, concrétisées à la vue de tous ››› le chagrin est comme une graine implantée en elle, grandissant en silence, il la rend parfois instable, impétueuse et colérique, froide et fuyarde, d'autres fois simplement rongée par cette culpabilité qu'elle crache à la face du monde, mais qui n'est, en vérité, que sienne ››› dans la fratrie, Sylas a toujours été l'enfant proche de sa mère, celle qui a toujours tissé avec celle-ci un lien très fort, très fusionnel, un lien qu'elle aurait voulu perpétuer avec ses propres enfants : dans les temps durs, pour sa famille, il lui semblait qu'avoir un enfant serait un cadeau qui embellirait chacune de ses journées, qui concrétiserait son existence, tout s'est cependant envolé ››› les créatures fantastiques ont toujours fasciné Sylas, et ce, depuis qu'elle a entendu Elwyn en parler, elle les trouve, tout comme lui, fascinantes et parfois de bien meilleure compagnie que les sorciers, elle aimerait beaucoup voir un dragon pour de vrai, grimper sur un hippogriffe ; elle aurait également aimé avoir le courage, l'audace de faire le tour du monde elle aussi, pour voir des choses au-delà de la ville de Londres, de l'Angleterre qu'elle n'a jamais quitté. Elle a toujours eu une fascination pour les Phénix, et a cherché à apprendre le maximum de choses sur eux pendant longtemps ››› après Poudlard, elle a étudié des langues anciennes, relatives au monde de la magie mais également au monde moldu, pendant deux ans, elle a appris le grec et le latin anciens, dans l'idée de trouver un travail qui l'intéresserait, et sortirait de l'ordinaire, mais la vie s'avère beaucoup moins originale que son esprit ››› dans l'idéal, elle aimerait étudier la science des baguettes avec un expert en la matière, elle a en effet déjà remarqué que la sienne avait "ses humeurs", et l'énigmatique Ollivander de bien des récits, ou la baguette de Sureau des récits anciens, l'ont toujours très intéressée. Dans l'idéal d'une vie plus "réaliste" elle aurait aimé être connue, un jour, pour ses talents de vendeuse et de créatrice de baguette.

I. THE GIRL WHO WAITED - HOGWARTS, SCOTLAND (2019) +
Stupide. Le pied posé sur le quai, tout son corps figé, raide, elle venait de s’insurger silencieusement de la sorte. Alors que la foule se déversait aux pieds du train, elle, elle était restée là, comme une idiote à observer les alentours, à la recherche de cette chevelure si familière. Mais Elwyn ne viendrait plus. Se mordillant la lèvre, elle souffla, impatiente. Elle savait bien que cette année à Poudlard serait différente des autres, quelque peu moins plaisante. Différente, elle n’était pas spécialement friande des différences, du changement. Les habitudes qu’elle avait eues jusque-là, au collège, lui avaient toujours parfaite convenues, mais le temps ne jouait pas précisément en sa faveur. Aucune chevelure noire et bouclée ne se distinguerait des autres cette année, que ce soit sur le quai de la gare de Pré-Au-Lard, ou dans la Grande Salle, ou même dans les couloirs. Pendant tout l’été, elle n’avait pas voulu penser à sa rentrée, ni même à Elwyn, mais à présent, elle se retrouvait là, prête à se rendre en classe pour toute une année, à s’interroger sur ce que lui, il pourrait faire pendant ce temps. Il finirait sans doute par se retrouver à l’autre bout du monde ; le reverrait-elle un jour, à vrai dire ? « Sissy ! On t’a cherchée partout pendant le trajet, qu’est-ce que tu fais ? Tu rêves ? » Ils avaient tous, souvent l’habitude qu’elle reste muette de longues minutes durant, prise dans ses propres réflexions ; elle n’était pas spécialement bavarde, de toute manière, mais elle attrapa quand même la main de son amie, pour la serrer contre elle, à nouveau un sourire aux lèvres. Heureusement, Elwyn n’avait pas été la seule personne qui avait fait sa vie à Poudlard ; elle pourrait ainsi continuer, poursuivre sa vie comme il se devait, comme elle s’était promis de le faire lorsqu’elle avait compris qu’un jour, irrémédiablement, il ne serait plus là avec elle. « Rien. Ça va. Ça... je cherchais... quelqu’un. » Ses lèvres se retroussèrent en un léger sourire, avant qu’elle ne hausse les épaules, l’inquiétude creusant les traits de son front. « Mais il n’est pas là. » Jamais plus. Jenny eut pour réponse un sourire faussement compatissant, comme si elle cherchait à comprendre quelque chose à ce à quoi elle racontait. Ce n’était pas important, elle s’arracha donc un rire, entraînant son amie avec elle, vers les diligences, la vie continuait après tout. La sienne à lui sans doute aussi.

II. I SWEAR TO YOU, WE WERE INFINITE - LONDON, UK (2027) +
« Je vais prendre soin de toi. Et de notre bébé, tu n’as rien à craindre. Jamais. » Elle se souvenait encore qu’elle avait souri ce jour-là, lorsqu’il l’avait regardée droit dans les yeux. Lorsqu’il lui avait montré la petite boite, avec la bague de fiançailles à l’intérieur, lui caressant amoureusement la main. Pour un fugace instant, avant qu’il ne parle, le sourire aux lèvres, elle avait cru que son monde s’effondrait, qu’il serait semblable à tous les autres, qu’il la repousserait. Elias était différent cependant, il s’était accroché à sa main fine et opaline comme si c’était le bien le plus précieux dans ce monde ; il l’avait regardée droit dans les yeux en lui promettant tant de merveilles. Tout s’était évanoui à présent, ne coulaient devant ses paupières que les quantités de sang qu’elle avait senti couler entre ses doigts, quand elle avait espéré, espéré, en boucle, un murmure passant ses lèvres, pour que tout s’arrête. Rien ne s’était arrêté cependant, son bébé était mort, au creux de ses entrailles, comme si tout son corps rejetait toute possibilité de bonheur pour elle. Eux. Peu à peu, s’était fané ce brin d’existence qu’elle avait porté en elle, quelque chose avait fini par réduire à néant les efforts qu’elle avait mis en oeuvre afin de donner à sa vie ce brin d’indispensable. Assise au sol, Sylas serra ses genoux contre sa poitrine, chacun de ses muscles crispés par les sanglots qu’elle retenait au creux de sa gorge. Depuis les jours qu’elle avait passés à Sainte Mangouste après avoir perdu son bébé, elle ne parlait que rarement, ne regardait plus Elias dans les yeux ; son esprit cependant, tournait en boucle sur la même idée, toujours la même idée. Si la magie existait, si elle avait baigné dedans toute sa vie, si la famille de son père était de sang sorcier depuis des générations et des générations, elle pouvait faire quelque chose. Elle pouvait. Elle voulait. Ses yeux clairs se posèrent sur la potion qui continuait de bouillir au fond de son chaudron ; il lui avait fallu des mois, des mois. Dilapider tant d’argent, à travers les rues de l’Allée des Embrumes, avec des personnes peu recommandables. Des mois de secrets, des cachoteries incessantes, mais finalement. Ça valait le coup. Voulait-elle croire, ses azurs accrochées à la mixture noirâtre qui tournait, tournait inlassablement sous ses yeux. L’appelait, irrémédiablement. Elias ne pouvait pas comprendre, Elias ne pleurait pas nuit et jour, ne se sentait pas mourir de l’intérieur. Elias n’avait pas aimé leur enfant à naître avec la même rage qu’elle. Il se contentait de partir pour le Ministère tous les jours, pour ne revenir que le soir, elle était seule. Seule. Seule et si inutile. Si vide. De sa main, tremblante, elle attrapa le verre qu’elle avait emporté avec elle, le remplissant de sa potion, hésitant, hésitant encore à le porter à ses lèvres. Qu’on lui rende son enfant, qu’on lui prenne la vie ; qu’importe.

III. I'VE FORGOTTEN HOW MUCH I LOVED BEING HER - LONDON, UK (2028) +
« Je suppose qu’ils vont donner mon travail à quelqu’un d’autre, maintenant. » Elias n’avait plus de travail, elle n’avait plus rien. Instinctivement, son regard se posa sur la bague qu’elle avait encore au doigt. Un mariage qui n’avait jamais eu lieu, une promesse qui était morte avec leur bébé. Qui était lentement mais sûrement suivie par tout le reste. Par leur vie, tout ce qu’ils avaient connu, eux, bientôt. A quoi avait-elle donné un coup de canif alors, lorsqu’elle avait retrouvé Elwyn, lorsqu’elle avait senti la vie glisser à nouveau en elle en posant ses yeux sur lui ? Elle avait tout pour le détester à vrai dire, il était sorti de sa vie, il avait disparu du jour au lendemain ; ses lettres avaient simplement cessé de venir. Et la vie avait repris ses droits, elle n’avait pas été particulièrement tendre. Tordue à vrai dire, juste bonne à la briser un peu plus, transformer tout en cendres d’une existence qu’elle aurait pu avoir. Et c’était à croire que le monde s’était adapté à la morosité qui s’était emparée de Sylas ; certains disaient qu’une guerre se préparaient. D’autres avaient tenté d’alerter les officiels, personne n’avait écouté et à présent, Elias n’avait plus de travail. Comme beaucoup de gens, avait-il dit ; mais elle ne pouvait que penser au fait que ça leur tombait irrémédiablement sur la tronche. « A quoi tu sers, si tu n’as plus rien alors ? » Une question qu’elle n’avait de cesse de se poser. Au moins, elle avait Elias, pouvait-on se dire ; mais ce n’étaient que des illusions, qu’elle n’avait même pas la volonté de faire croire au reste du monde. A elle-même. C’était bien pour ça qu’elle avait cédé en retrouvant Elwyn, pour ça qu’elle l’avait embrassé sans même savoir pourquoi, au milieu de la rancoeur, des cris qu’elle lui avait balancés en pleine figure. Ça n’avait pas d’importance ; peut-être disparaîtrait-il à nouveau de sa vie, comme il l’avait fait toutes ces années auparavant. Elle était avec Elias à présent, et tout cela ne lui avait apporté que du malheur ; seules quelques miettes de bonheur progressivement réduites à néant par les circonstances. Il était sans doute illégitime de blâmer son fiancé pour tout ce qui lui arrivait - leur arrivait. Mais ça ne changeait rien... ça ne changerait rien. Il le savait tout aussi bien qu’elle, tant et si bien qu’il ne se donnait pas la peine de lui répondre avec la même rancoeur quand elle le traitait comme un moins que rien. « Je peux trouver autre chose. Toi aussi, non ? » Et sa vie aurait été plus facile si elle avait pu prendre un travail pour effacer chacun de ses doutes, chacun de ses cauchemars ; sans doute devrait-elle trouver un emploi à vrai dire, elle n’en avait jamais eu l’occasion. Son frère, à l’écouter, faisait énormément de choses de sa vie, et parfois, lui-même ironisait sur le triste sort de sa cadette, au combien elle pouvait être brisée par la seule bonne chose qui aurait pu faire sa vie. Elle pouvait être mieux, répétait-il incessamment, à chaque fois qu’ils se retrouvaient face à face ; elle voulait bien y croire.

Tout est en ordre dans ta fiche, tu es donc validé ! Avant de partir à l’aventure sur le forum, ou plutôt en guerre avec ton camp, n’oublie pas d’aller recenser ton avatar, c’est très important, si tu oublies et que quelqu’un d’autres le prend c’est toi qui devra changer de tête ! Cependant rassure-toi, tu as une marge de trois jours pour recenser ton avatar, mais après ça si tu ne l'as pas fait et bien... Tant pis ! Même si nous voyons que tu as oublié, nous ne rajouterons pas ton avatar parce que les règles sont là pour être respectées (et surtout : sont les mêmes pour tout le monde !). Après ça et si tu en as envie tu pourras aller te faire un scénario, lis bien les règles s’il te plait avant de te lancer ! Ensuite tu pourras aller faire des demandes de liens et de rps, te trouver un job, et tout ce qui s’ensuit, vivre ta vie de sorcier quoi !

Je suis tout simplement tombée amoureuse de ta plume et de ton personnage  Sérieusement j'ai adoré te lire Bon jeu à toi